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Depuis trois ans, un groupe d'universitaires, de graphistes et d'ouvriers typographes persiste à se battre pour que ce patrimoine soit sauvegardé. D'où lettre aux candidats, les appelant à «s'engager, pour que les savoir-faire traditionnels de l'Imprimerie nationale trouvent leur place dans un projet à la mesure de leur valeur universelle». [...]«les options [permettant de préserver et valoriser ce patrimoine] soient examinées avec la plus grande attention». Hélas! rien dans ce courrier ne précise la nature desdites «options». [...] «Votre soutien et votre confiance me sont, plus que jamais,indispensables et précieux pour engager cette action».
Le collectif Garamonpatrimoine promeut depuis près de trois ans un projet vivant et tourné vers l’avenir, où la production de l’atelier serait maintenue et articulée à l’enseignement, à la formation et à la recherche. Nous en avons tracé les contours dans un projet pour un « Conservatoire de l’imprimerie, de la typographie et de l’écrit » (CITÉ).
Qu'est-il ce Cabinet [des Poinçons] ? Un outil. Un complexe et gros outil mais rien que cela. Et un outil perd toute sa signification s'il n'y a plus la main de l'homme pour l'utiliser. [...] Ces humains d'un type un peu particulier s'appellent des graveurs de poinçons et des fondeurs. Il reste une graveuse et un fondeur (monotype) à l'IN. Qu'arrivera-t-il quand ils partiront ? On fera une grande fête avec le vin à bulles et on enverra rouiller les poinçons à Lyon, à Troyes ou ailleurs. Jusqu'à ce qu'on les oublie. C'est la muséographie qui tue [...] Ce que propose le collectif Garamonpatrimoine, c'est de faire en sorte que ces savoirs rares soient réellement transmis au sein d'une institution stable qui les liera aux technologies modernes. Seul l'Etat (l'actionnaire principal de l'IN est Bercy) peut faire aboutir un tel projet. Ainsi, oui, il fera son devoir. Euh, pour conclure, peut-être est-il bon de préciser de le Cabinet des poinçons est un outil unique au monde.
Une enquête administrative a été ouverte récemment visant un policier en activité qui a publié un livre décapant sur son métier, a-t-on appris de source policière vendredi.Quand même les policiers ont de quoi se faire du mouron, c'est que le pays va mal, non ?
Philippe Pichon [...] après avoir exercé longtemps en Seine-Saint-Denis puis à Saint-Tropez, a sorti en mars "Journal d'un flic" (Flammarion), mélange souvent détonnant de son expérience de terrain et de réflexions sur son métier, les banlieues, l'islam ou les "affaires" à Saint-Tropez.
[...]
Il s'agit de déterminer s'il a, ou non, manqué à son obligation de réserve et tenu des propos critiques sur la police en effectuant la promotion de son livre dans les médias et notamment à la télévision où il est apparu en uniforme.
Il est attristant de voir un écrivain aussi influent que Littell oublier en quoi consiste le geste fondamental de l'artiste : non pas transcrire telle quelle la matière brute de la souffrance humaine, mais, en la réfractant à travers une ou plusieurs consciences particulières, nous aider à la comprendre et, peut-être même, parfois, on ne sait jamais, à l'alléger.Alors quoi, retranscrire la souffrance brute, c'est nulle, et tous les auteurs qui le font sont des malades mentaux ? ("A ce train-là, les éditeurs devraient aller compulser les écrits des individus (ah là là, je n'ose même pas les appeler "malades mentaux") internés à l'hôpital psychiatrique de Ville-Evrard, et publier tels quels ces milliers de pages de souffrances, de névroses, de ratiocinations, de cauchemars et de fantasmes, dans l'espoir d'en faire des best-sellers.") Et d'ailleurs, je n'ai pas souvenir que Littell ait dit que Cho Seug Hui avait fait de la littérature, mais plutôt si ça démarche n'avait pas été une démarche littéraire ignorée. On ne fait pas toujours de l'art pour l'art, mais aussi pour dire l'indicible, non ?
Ils le disent explicitement : dès qu'on l'a lu, on a su (soupçonné) que c'était un tueur (potentiel) ; il ne vient à l'esprit de personne que c'est peut-être devenu un tueur parce que personne n'a su le lire. Nous ne pouvons pas spéculer, avec si peu d'éléments, sur ce qui habitait Cho Seung-hui, sur ce qui est venu faire écran entre le monde et lui. Mais ce fait me semble important : avant d'acheter des armes, Cho Seung-hui a tenté d'écrire, de mettre en scène, devant ses pairs, des éléments de son désarroi.
On a jugé, on juge toujours, que cette tentative relevait davantage de la psychiatrie, voire de la police, que de la littérature - qui pourtant, depuis qu'elle est, ne fait que dire ce qui ne peut être dit autrement. Ce n'est que quand elle lui a été refusée (s'est refusée à lui, aussi ; et lui-même s'est laissé opposer ce refus) qu'il est passé à l'acte.
"Le but n'est pas que cette fiction colle à la réalité mais plutôt qu'elle éclaire la vie des dernier peoples, des dernières stars qui ont quelque chose à dire : les hommes et les femmes politiques."Soit, bourrer les étales des libraires et donner prochainement du travail aux pauvres pilonneurs de livres de Barbès.
Maud Newton relève que jusqu'à ce qu'un groupe de militants pro-avortement proteste, le site d'Amazon.com demandait aimablement à tous ceux qui tapaient le mot "abortion" s'ils ne préferraient pas dire "adoption".
Du coup certains ont fait des recherche, et, toujours sur Amazon.com, le mot "homosexual" vous offre la possibilité d'une nouvelle approche chrétienne du problème de l'homosexualité. Presque gentillet à côté des réponses que j'ai eu en faisant le même recherche sur Amazon.fr, mais toujours en anglais :
Setting Love in Order: Hope and Healing for the Homosexual,
Homosexual Abomination
Once Gay Always Gay? Homosexual to Husband,
An Ounce of Prevention: Preventing the Homosexual Condition in Today's Youth
ou encore The homosexual neurosis. revised édition.
En français, rien de très choquant pour homosexuel (sauf si vous êtes contre Villon en argo), par contre, dès qu'on tape "avortement", le malaise est très sensible :
Ces bébés passés sous silence. A propos des interruptions médicales de grossesse
Les lendemains douloureux de l'avortement
Le bonheur blessé : Avortement, eugénisme et euthanasie en question
Livre blanc de l'avortement en France
De quoi avoir froid dans le dos, dans un pays où il n'y a pas de fondamentalistes chrétiens, et où on nous dit qu'il n'y pas de problème avec la loi sur l'avortement...
Pfff ! T'façon, nous on a Jeanne d'Arc : on a rien à craindre. Le Paradis n'attend plus que nous."Celui qui par trois fois lira le Roukhnama trouvera une richesse spirituelle, deviendra plus intelligent, reconnaîtra l'existence divine et ira directement au paradis", a assuré lundi celui qui se fait appeler Turkmenbachi (chef de tous les Turkmènes) et qui a institué un culte de sa personne dans le pays.
M. Niazov a expliqué s'être "adressé à Allah" lors de la rédaction de son oeuvre pour que ses lecteurs les plus assidus soient reçus sans délai au royaume de Dieu.
Une réflexion passionnante, qui remet à leur place bien des prétendus idéaux occidentaux de supérorité sur l'Orient :
«N’est-il pas étrange que, dans l’Orient médiéval, des despotes comme Haroun al-Rachid recherchaient des esclaves érudites tandis que dans l’Europe des Lumières, des philosophes tels que Kant rêvaient de femmes incultes?... Se pourrait-il qu’en Orient, la violence imposée aux femmes vienne de ce qu’on leur reconnaît la faculté de penser et donc d’être des égales, et qu’en Occident les choses aient l’air plus cool parce que le théâtre du pouvoir gère la confusion entre masculinité et intelligence?» Fatema Mernissi va plus loin: en Orient, l’enfermement est spatial, alors qu’en Occident, il est immatériel, et se fait dans l’image d’elles-mêmes qu’on impose aux femmes; en somme, les femmes y sont enfermées dans le regard des hommes.
A lire aussi, un ancien entretien de Fatema Mernissi dans Psychologie sur le même sujet :
La taille 38 pour les Occidentales serait l’équivalent du port du voile pour les musulmanes. N’y allez-vous pas un peu fort ?
A Téhéran, si vous ne mettez pas de tchador, un policier vous rappelle à l’ordre. En Occident, la terreur est plus immatérielle. Il suffit de faire circuler des images pour que les femmes s’épuisent à leur ressembler. Tout va bien si vous rentrez dans du 38. Sinon, vous n’êtes pas dans la norme et vous ne pouvez même pas vous révolter. C’est surréaliste, comme type de violence. Les musulmanes jeûnent un mois par an ; les Occidentales, c’est toute l’année !
Cette femme occidentale “soumise et consentante” dont vous parlez, où l’avez-vous trouvée ?
Dans les fantasmes des Occidentaux. Il suffit de regarder les odalisques nues de Matisse ou de lire Kant et sa conception de la beauté idéale ! Le fantasme de l’homme occidental, c’est une femme muette et passive intellectuellement. Le fantasme des Orientaux, c’est Schéhérazade, une femme essentiellement intellectuelle. C’est en touchant l’homme par des mots savamment choisis qu’elle réussit à agir sur ses émotions.
Angelina Jolie. Johnny Depp. Whuthering Heights.
Aussi bon acteur soit-il, Deppy ne sera jamais à la hauteur. Et si jamais Jolie fait le film, je l'attaque en justice pour torture mentale aggravée.