Certains jours, il faudrait éviter d'entrer dans sa petite FNAC sous peine d'être prise d'une irrépréssible envie de s'exiler. Ca nous pendait au nez, certes, mais dans ma grand naïveté, j'ai cru qu'on arriverait à échapper à la politique-fiction livresque. Dans ma grande, grande naïveté, j'ai même cru que si une telle chose arrivait quand même, on nous épargnerait le Da Elyseum Code.
Non parce qui pourrait croire qu'écrire un livre sur Sarkolène et Ségozy partant de concert en quête d'une cocarde sacrée, symbole perdu d'une République en péril, flirtant joyeusement, sous couvert d'
une couverture ressemblant étrangement à l'affiche des Visiteurs, Ségolène endossant bien sûr --
bien sûr -- le rôle de Christian Clavier aux yeux exhorbités, -- qui pourrait croire qu'écrire
un tel livre serait une bonne idée.
Encore que c'est peut-être moins idiot qu'un livre écrit selon les mails bien informés d'un "Gorge profonde" anonyme, envoyés à un photographe qui n'avait pourtant jusque là jamais ouvert un document Word de sa vie et qui n'a qu'un seul but :
"Le but n'est pas que cette fiction colle à la réalité mais plutôt qu'elle éclaire la vie des dernier peoples, des dernières stars qui ont quelque chose à dire : les hommes et les femmes politiques."
Soit, bourrer les étales des libraires et donner prochainement du travail aux
pauvres pilonneurs de livres de Barbès.