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    Signalé par La Littérature (blog), un papier écrit par Littell sur les "oeuvres littéraires" du tueur de l'université de Virginia Tech qui se trouvent sus internet. Cho Seung Hui (qui est devenu la star des recherches Yahoo!) participait à un atelier de créative writing, et l'un de ses anciens condisciples a joyeusement fourni ses textes à AOL. Je les ait découvert il y a quelque temps, mais j'avais refusé, et je refuse encore, de les lire, parce que je trouve qu'il y a quelque chose de terriblement malsain, d'abord à les poster sur internet, ensuite à vouloir absolument rentrer dans la tête d'un assassin, et surtout à vouloir faire de la psychologie à rebours sur la rage forcément significative qui se trouverait dans ses textes. Surtout quand on voit les résultats que ça donne aujourd'hui : un lycéen sino-américain vient d'être arrêté par la police parce que l'un de ses textes avait fait peur à sa prof d'anglais.

    Néanmoins, l'analyse de Littell reste très intéressante.

    Ils le disent explicitement : dès qu'on l'a lu, on a su (soupçonné) que c'était un tueur (potentiel) ; il ne vient à l'esprit de personne que c'est peut-être devenu un tueur parce que personne n'a su le lire. Nous ne pouvons pas spéculer, avec si peu d'éléments, sur ce qui habitait Cho Seung-hui, sur ce qui est venu faire écran entre le monde et lui. Mais ce fait me semble important : avant d'acheter des armes, Cho Seung-hui a tenté d'écrire, de mettre en scène, devant ses pairs, des éléments de son désarroi.
    On a jugé, on juge toujours, que cette tentative relevait davantage de la psychiatrie, voire de la police, que de la littérature - qui pourtant, depuis qu'elle est, ne fait que dire ce qui ne peut être dit autrement. Ce n'est que quand elle lui a été refusée (s'est refusée à lui, aussi ; et lui-même s'est laissé opposer ce refus) qu'il est passé à l'acte.

    A vous de vous faire une idée. Les textes : ici, et .

    Ecrit par Heileen, à 11:07 dans la rubrique "Le monde tourne mal".



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