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Est-il pas meunion le ch'ti lapinou calinou ?
Quoi, c'est pas de la littérature ? C'est la preuve que la réalité transcende la fiction, alors on s'en fiche que ce soit pas de la littérature.
Le grand écrivain Naoya Shiga est allé de son côté jusqu'à proposer que le Japon adopte le français comme langue nationale en avril 1946, moins d'un an après que le général MacArthur eut reçu la reddition nippone.
Les écrivains japonais sont bizarres, mais comment ne pas les adorer !
(Attention : j'adore le Japon et les japonais. Je rêve de prendre une année sabatique au Japon. Ca n'empêche pas d'être objectif.)
Martin Frost peint les tranches de livres épais : quand le livre est fermé, l’œuvre disparaît mais quand les pages sont feuilletées, l’image est visible.
http://www.foredgefrost.co.uk/ (le site est suspendu)
Via Vagabondages
Probablement l'opération de merchandising la plus freaky qui soit : les producteurs de LOST viennent de sortir un vrai faux roman policier prétendument écrit par l'un des passagers de l'avion écrasé, roman qui bien sûr ne parle pas de l'île, mais est probablement bourré d'indices sur la série.
Quant à espérer qu'il soit lisible, il ne faut pas demander la lune non plus.
... observait en silence ses admirateurs. Et franchement, ça valait le détour :
D'une manière générale, on adore les célébrations et les pèlerinages à la SSHF (Société Sherlock Holmes de France). Ses membres se sont rendus sur les landes de Dartmoor en Angleterre pour tenter - en vain - de localiser l'endroit où Conan Doyle a planté le décor d'une des plus célèbres aventures de Sherlock Holmes, « le Chien des Baskerville » (c'est évidemment en caractère Baskerville que le journal de l'association est imprimé). Le voyage n'a donné lieu à aucune découverte mais les pèlerins ont passé une belle journée. Autre lieu magique : le village de Meiringen en Suisse. S'y trouvent les célèbres cascades de Reichenbach, où Sherlock Holmes fait une chute mortelle. Les holmésiens britanniques y organisent régulièrement une reconstitution de la scène, en costumes d'époque bien entendu. Dans le petit musée de l'association française, une fiole sur laquelle on peut lire l'étiquette « pèlerinage à Reichenbach, 1992 » tient lieu de souvenir.
Ce culte autorise la mise en scène d'événements plus loufoques. On se réunit autour de cette tombe du Père-Lachaise dont la dalle noire est frappée des initiales S. H. On se rend aux archives de la Légion d'Honneur pour rechercher la trace de la décoration que le gentleman britannique a reçue pour avoir permis l'arrestation à Paris d'un malfaiteur. Coup de veine, sur les registres on trouve le nom, écrit à la fin du XIXe siècle, d'un certain S. Holmes...
J'adore les doux dingues.
Les livres reliés de cuir humains ne sont pas une légende.
Aujourd'hui, c'est Blog Day. Je viens de le découvrir parce que deux blogs m'ont mis à l'honneur comme Blog qu'il faut découvrir et que je ne sais plus où me mettre de plaisir. Il faut que je trouve 5 blog à vous faire découvrir que vous ne connaissez peut-être pas encore. J'avais pas prévu ça aujourd'hui, il faut que j'improvise.
- Le Blog de Sébastien Bailly, que je ne met pas là juste pour le remercier, mais bien parce qu'il est passsionnant : il blog également à mi-temps à LaFeuille. Journaliste, auteur de plusieurs livres, principalement sur l'informatique, il connait plutôt bien le milieu de l'édition. A suivre.
- La Catapulte. L'autre blog de Hubert Guillaud maître de cérémonie à LaFeuille, dédié aux livres pour enfants.
- Le très sérieux (donc très intéressant) blog Littéraire d'Elizabeth Flory Du Coq à l'âne.
- L'Annexe de Jean-Jacques Nuel fait dans l'anecdote originale (la date de naissance de Houellebecq qui ne sait pas son âge véritable...) et les auteurs classiques trop malheureusement méconnus.
- Le blog d'Alain Mabanckou, un auteur congolais, qui discute aussi bien de littérature africaine, que de Houellebecq ou des goût littéraires de Jodie Foster !
Souhaitons bonjour au nouveau membre de notre club très fermé (dont je suis membre depuis très longtemps déjà) : The Babu
Made myself a promise before I got to Bombay: "Babu," I sez, "you may do many things in Bombay. You may get onto the wrong trains (did that). You may fall out of a taxi in Bandra (ditto). You may even dance on tables (on the to-do list) singing obscene Bengali songs (did that already). But promise me you will not buy more books. Delhi has a Crossword, a Bookshop, a Bookworm, a Sunday bazaar, a... it has books, okay? What you have on the other hand is four cartons of books, unpacked, because there are no cupboards to put them into. Your last house guest left when you suggested he might want to exchange the pullout divan for a couch built on books (imagine a pillow constructed of Murakami, Joyce, Gibson, Proulx, with a little Jasper Fforde and George Macdonald Fraser added for padding). Ergo, no books. Please?" [...]
What's happening here has more in common with addiction than dry literary appreciation: he has joined the ranks of People Who Can't Help Buying Books. If they have money--anyone's money--and they pass a bookstore, they cannot help themselves