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  • Dimanche 04 Janvier 2009
    Combien de paris-Brest peut-on manger au cours d'un Paris Brest ?
    Et Tanguy Viel s'est-il seulement posé cette épineuse question ?

     
    L'auteur de L'absolue perfection du crime est l'un des auteurs de cette rentrée de janvier 2009 pour un roman qui, je vous le donne dans le mille, s'appelle Paris-Brest. Le livre sort le 8, mais encore très peu de critiques disponible en dehors de celle de la Librairie Mollat, librairie Bordelaise :
    "D’un récit raconté à la première personne, dans lequel sont dévoilés à la fois des histoires et des secrets de famille, concernant essentiellement des affaires d’argent. [...] Le style est frais, léger, mais non dénué d’une certaine cruauté. Voilà donc un roman dont les pages se tournent toutes seules, le lecteur se voyant insidieusement contaminé par cette curiosité que l’on qualifierait sans aucun doute de malsaine s’il ne s’agissait pas avant tout d’une fiction…"
     
    (Mollat, c'est aussi plein de podcasts : aucune raison de s'en priver)
    Ecrit par Heileen, à 02:05 dans la rubrique "Littérature générale".
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    Samedi 12 Mai 2007
    Plongé dans un bon ebook ?
    Le ebook nouveau est arrivé : sera-t-il enfin la merveille que tout le monde attendait, et tuera-t-il le livre ?

    Here is the first crucial thing: the screen does work. By "work", I mean that the words stand out clearly without shimmering, and that you can certainly read it outside, in dappled light and direct sunlight, as you would not be able to read a normal computer screen. The effect is matt, not shiny, and black-and-white, not colour. Well, to be precise, not black-and-white so much as dark grey characters on a light grey background, which is perhaps part of the secret. The font is modern - not elegant, but effective - and you get far fewer words to the "page" than with a traditional book, though the half-inch borders and generous spacing between paragraphs help you to read. I tried it, reading some Tolstoy and then some Conan Doyle, in the garden, slumped in a chair inside, on a sofa in a dimmish room, and in the back of a car. In each place, it was easy to read; I have spent plenty of time reading it and so far, haven't felt any eyestrain, or no more than I would have found with a book.
        What about page-turning? It is slower than a book. There is a distinct "one-and-two" count as the page dissolves and re-forms after your thumb has touched the flicker, and it can be disconcerting. I found it more cumbersome than turning a page. Speeding this up will be important if the ebook is to really catch on. [...]
        But the real question is whether it is so useful that it is worth more than £400? And on top of that, there's the material itself, because although a deal with the Amazon subsidiary Mobipocket means there will be access to about 50,000 titles, and though publishers such as Macmillan are now moving into ebooks for new authors, scientific books and other material, the proud owner of an Iliad would still buy "books" to download. It isn't cheap and it isn't going to replace beautifully made books, or books with lots of pictures.

    Ecrit par Heileen, à 12:23 dans la rubrique "Littérature générale".
    Lien permanent 1 commentaires


    Jeudi 10 Mai 2007
    CNL
    Via La Littérature, le bilan des aides 2006 du CNL (Centre National du Livre). De quoi se faire une idée sur l'évolution de l'aide au milieu littéraire en France :
    Depuis la réforme de 2005, les bourses aux auteurs, qui sont moins nombreuses[...]
    Quelques chiffres pour 2006 : 58 bénéficiaires de bourse en commission Roman (contre 88 en 2005), 22 bénéficiaires en commission Poésie (contre 34 en 2005).
    Ecrit par Heileen, à 14:06 dans la rubrique "Littérature générale".
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    Lundi 07 Mai 2007
    Tradition tradittore
    Le traducteur, traitre au texte qu'il traduit, ce n'est pas une notion nouvelle. L'idée qu'il faut régulièrement retraduire les grandes oeuvres littéraires non plus, et pourtant, cette règle n'est presque jamais appliquée.
    Que celui qui n'a jamais lu l'une des terribles traductions de Shakespeare par le fils de Victor Hugo lève la main : versification saccagée, sens plus qu'approximatif, et j'en passe. Pareil pour les traductions de Poe par Baudelaire. D'ailleurs, pas besoin d'aller aussi loin que le XIXème siècle : il suffit de relire une traduction faite dans les années cinquante pour avoir envie de se taper la tête contre les murs : on ne parle vraiment, vraiment plus le même français empesé, ampoulé, et surtout ce français lave plus blanc et plus correct que le ministère de l'identité nationale. Imaginez alors les sévices que ces traducteurs ont peu faire subir à ceux qu'ils traduisaient.

    Et pourtant, les nouvelles traductions ont la côte ces temps-ci, les éditeurs devraient plus s'intéresser à ce phénomène : il y a eu la nouvelle traduction de Lolita de Nabokov, la nouvelle traduction d'Ulysse de Joyce, et il y a la nouvelle traduction du Guépard de Lampedusa qui parait ces jours-ci. Je ne saurais trop vous conseiller de lire le Guépard, c'est un des meilleurs livres du 20ème siècle et de loin, et cette nouvelle traduction semble à la hauteur de ce chef-d'oeuvre.

    La comparaison du texte italien et des deux traductions est plus qu'édifiante :  
    Nunc et in hora mortis nostrae. Amen”. La recita quotidiana del Rosario era finita. Durante mezz’ora la voce pacata del principe aveva ricordato i isteri Dolorosi; durante mezz’ora altre voci, frammiste avevano tessuto un brusio ondeggiante sul quale si erano istaccati i fiori d’oro di parole inconsuete: amore, erginità, morte; e mentre durava quel brusio il salone rococoo sembrava aver mutato aspetto; financo i pappagalli che spiegavano le ali iridate sulle seta del parato erano apparsi intimiditi; perfino la Maddalena fra le due finestre, era sembrata una penitente anziché une belle biondina, svagata in chissà quali sogni, come la si vedeva sempre.”
    Nunc et in hora mortis nostrae. Amen”. Le rosaire quotidien s’achevait. Pendant une demi-heure, la voix paisible du Prince avait rappelé les Mystères glorieux et douloureux ; pendant une demi-heure, d’autres voix mêlées avaient tissé un bruissement ondoyant où s’épanouissaient les fleurs d’or de mots insolites : amour, virginité, mort. Le salon rococo semblait avoir changé d’aspect ; les perroquets eux-mêmes, qui déployaient leurs ailes irisées sur la soie des tentures, paraissaient intimidés ; quant à la Madeleine, entre les deux fenêtres, elle prenait des airs de pénitente ; ce n’était plus la belle blonde opulente qu’on voyait d’habitude, perdue dans Dieu sait quelles rêveries” (Traduction Fanette Pézard 1959)

    “Nunc et in horas mortis nostrae. Amen”. La récitation quotidienne du Rosaire était finie. Pendant une demi-heure la voix paisible du Prince avait rappelé les Mystères Douloureux ; pendant une demi-heure d’autre voix, entremêlées, avaient tissé un bruissement ondoyant d’où s’étaient détachées les fleurs d’or de mots inaccoutumés : amour, virginité, mort ; et pendant que durait ce bruit le salon rococo semblait avoir changé d’aspect ; même les perroquets qui déployaient leurs ailes irisées sur la soie de la tenture avaient paru intimidés ; même la Marie Madeleine, entre les deux fenêtres, ressemblait davantage à une pénitente qu’à une belle grande blonde, perdue dans on ne sait quels rêves, comme on la voyait toujours”. (Traduction de Jean-Paul Manganaro, 2007)

    Pour aller plus loin, une interview avec le nouveau traducteur : 
    LE FIGARO LITTÉRAIRE. - Pourquoi retraduire aujourd'hui Le Guépard ?
    Jean-Paul Manganaro. - Parce que la première édition du roman, due à Giorgio Bassani, parue chez Feltrinelli en 1958, et qui avait été utilisée pour la traduction française de Fanette Pézard, a été ensuite revue, en Italie, à partir des différents manuscrits de Lampedusa, par des philologues. Ils ont constaté dans l'édition première de très nombreuses discordances d'avec les manuscrits. Et c'est l'édition de Carlo Muscetta, publiée en 1969, qui est devenue le texte de référence, conforme aux dernières volontés de l'auteur. C'est de celui-ci que je suis parti.
    L'édition de Bassani a été beaucoup critiquée en son temps. On l'a même accusé d'avoir « réécrit » Lampedusa. Qu'en pensez-vous ?
    C'étaient des polémiques à vif. Je pense que Bassani a été globa­lement honnête, très correct. Mais qu'il était trop pressé d'achever sa tâche

    EDIT : Et hop, encore un article admirateur de la nouvelle traduction.
    Ecrit par Heileen, à 14:59 dans la rubrique "Littérature générale".
    Lien permanent 0 commentaires


    Le silence est d'or et la parole est d'argent
    --> ...faux-monnayeur
    Et si les écrivains se limitaient à un seul livre ? Harper Lee, Arundathi Roy, Emily Brontë, sont de brillants exemples de cela.

    Ou plutôt, si les écrivains n'avaient qu'un seul bon livre en eux ?
    Ecrit par Heileen, à 11:44 dans la rubrique "Littérature générale".
    Lien permanent 1 commentaires


    Jeudi 03 Mai 2007
    Mozart, tu feras informatique !
    --> (c) Plantu
    Pour en rajouter sur le sujet des filières L méprisées, cette ancienne petite interview du probable futur chef de l'Etat (omondieuomondieomondieu) si j'en crois les réactions au débats d'hier des internautes (et pourtant, moi je l'ai trouver minable hier, mais je suis une exception en voie de disparition) :
    Vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du système scolaire sans qualifications. Comment comptez-vous parvenir à cet objectif ?
    Par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière, mais l’Etat n’est pas obligé de financer les filières qui conduisent au chômage. L’Etat financera davantage de places dans les filières qui proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250 places.
    Si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ?
    Vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. Le plaisir de la connaissance est formidable mais l’Etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes.
    C'est drôle, avant même que je sois classée littéraire à l'école, on n'arrêtait pas de me dire que le but de l'école, c'était de rendre intelligent, moins ignare, et plus ouvert. C'était l'ancien temps.

    La Maison de Ecrivains a réagi immédiatement (Via le Blog de François Bon) :
    Ne prenons pas à la légère ces déclarations du candidat de l’UMP. Pour lui, l’Etat n’a pas à assumer le prix de la culture.
    Son jugement sur le « plaisir de la connaissance », opposé à l’utilité ou à la rentabilité érigées en principe politique, manifeste une ignorance et un mépris dangereux qui menacent le socle de toute société démocratique. Il avertit les artistes et les penseurs, nous écrivains, en particulier, du sort qu’il réserve à la culture, la littérature au premier chef, et à leur transmission par l’Education nationale.
    Tous les chefs d’Etat, jusqu’ici : Charles de Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterrand comme Jacques Chirac ont, chacun à leur manière , exprimé leur attachement à l’héritage intellectuel et artistique qui fonde l’identité française. Ils ont écrit, se sont revendiqués de la poésie, du roman, de l’art.

    En tout cas, cela rejoint bien sûr ce qu'il pense, rappelez-vous, des classiques :

    « L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de la Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle ! »
    Via La Littérature
    Ecrit par Heileen, à 11:31 dans la rubrique "Littérature générale".
    Lien permanent 11 commentaires


    Marathon
    A l'occasion de la journée de l'Europe, le 9 mai, 9 pays (pas la France) organisent un marathon littéraire:
    From 11.00 a.m. (Rome time) till late in the evening, hundreds of people of different background will read a national masterpiece.
    Une idée intéressante, mais qui rate un peu sa cible : l'européannisme.
        The literary marathon arises from an idea by professor Mario Allegri, teacher of Italian literature at the University of Verona and member of the scientific board of Fondazione Aida.
    In 2002 Fondazione Aida organised the first public reading dedicated to Dante and The Divine Comedy. Hundreds of citizens were involved to read this masterpiece entirely and non stop. It was a great success!
        This experience was repeated the following years: in 2003 we read “Orlando Furioso” by Ariosto; in 2004 the Italian classical translation of Homer’s “Iliad” by Vincenzo Monti; in 2005 the “Canzoniere, or Rerum vulgarium fragmenta” by Petrarch.
    Est-ce qu'il ne serait pas plus européen que chaque pays lise un chef-d'oeuvre d'un autre pays, pour s'ouvrir à littérature européenne au lieu de se refermer sur la sienne ?
    Ecrit par Heileen, à 10:44 dans la rubrique "Littérature générale".
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    Mercredi 02 Mai 2007
    Petit conte de fée à l'usage des auteurs désespérés
    --> "Mal de pierres" de Milena Agus
    La belle histoire d'une inconnue sarde que son Italie natale avait ignoré superbement : 50 000 exemplaires vendus en France, un bouche à oreille unanime et surtout "son succès français lui a donné une seconde vie dans la Péninsule. Son petit éditeur italien, Notte Tempo, a réimprimé Mal di pietre qui figure dorénavant dans la liste des meilleures ventes de livres du Corriere della Sera."

    Voir aussi chez Telerama : critique, audio au Salon du Livre et portrait
    Ecrit par Heileen, à 12:30 dans la rubrique "Littérature générale".
    Lien permanent 0 commentaires


    L'histoire de ma vie
    Les filières L sont ignorées par les entreprises et délaissées par les élèves. J'étais en L il y a 10 ans, seule élève de ma classe de 40 de collège à choisir cette filière, et SEULE élève de ma classe de L à choisir Lettres (modernes et classiques confondues) à la fac. Et depuis, je galère à mort. Et il leur aura fallu tout ce temps pour s'apercevoir qu'on nous méprise. Et leur solution ? Mépriser encore plus les vrais littéraires :
    L’hypothèse du choix repoussé à la terminale et surtout celle d’une fusion des séries L et ES, enrichie de plus d’options, sont également évoquées. On structurerait des enseignements optionnels autour d’enseignements communs : « communication et maîtrise [sic, faute dans le texte, vive Telerama et sa maitrise du français] des langages », « arts et cultures », « littératures et civilisations », « sciences humaines », « institutions et droit ».
    Si j'avais dû subir ça, je ne suis même pas sûre que j'aurais eu mon bac...
    Ecrit par Heileen, à 12:20 dans la rubrique "Littérature générale".
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    Ravalement de façade et autres façades éditoriales
    Albin Michel se refait un costard propre en accueillant en son sein bien commercial deux auteurs tout à fait non commerciaux : Pierre Michon et François Bon déménagent chez l'hébergeur (au propre, puisqu'elle y a son propre bureau...) d'Amélie Nothomb. Délaissant au passage, pour le premier, les éditions Verdier qui n'en demandait pas autant (mais le dégommage des bonnes petites maisons d'édition c'est devenu à la mode), et pour le second, Fayard (qui s'en remettront) qui l'avait eux-mêmes piqué à... tiens tiens... Verdier.
    Ca ressemble à s'y méprendre à du pillage en règle, non ?
    Ecrit par Heileen, à 00:17 dans la rubrique "Littérature générale".
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    Mardi 01 Mai 2007
    L'apocalypse est à nos portes
    L'Amérique a peur :
    The notion of apocalypse -- the word is from the Greek for "the lifting of the veil" -- has been with us, in various forms, for a long time. But it's still worth asking: What does it mean that the dream life of the richest, most scientifically advanced nation in history is troubled by nightmares of the end?
    The simple answer is that growing worries about global warming and the attacks of 9/11 and the Iraq war have brought a sense of unease and vulnerability to both artists and audiences. See, whose 2006 novel, "There Will Never Be Another You," centers on chemical warfare, said that even more important was the fearmongering that followed 9/11. The worry over anthrax and other threats, she said, "lodged in a sick part of our unconscious. It turned something ordinary, like 'yellow cake' or opening a letter, into something that would kill you in a fearsome and disgusting manner."
    Et quand l'Amérique a peur, la littérature s'en donne à coeur joie, et plus seulement les écrivains de genre.
    Ecrit par Heileen, à 23:34 dans la rubrique "Littérature générale".
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    Lundi 30 Avril 2007
    Dans les starting-blocks
    Pour commencer, une très bonne nouvelle : le 29 mars, Yves Bonnefoy a remporté le prix Franz Kafka. Certes, le prix est très peu connu, et Yves Bonnefoy reste assez confidentiel pour tous ceux qui ne s'y connaissent pas en poésie française, qui ne l'on pas étudié en fac (comme moi, pour mon plus grand plaisir), ou qui n'ont pas fait un bac L où il était au programme. Pour redécouvrir un peu Bonnefoy, aller voir ici, , une interview par là-bas, et tout ce qui est disponible de, par et sur Bonnefoy par ici. Sachez aussi que c'est l'un des meilleurs (peut-être même le meilleur, n'ayons peur de rien) traducteur de Shakespeare : une interview américaine sur ses rapports avec Will, à la suite de la publication d'un livre sur le sujet. (Remarquez que nos facs à nous ne nous offrent jamais ce genre d'interview sur le net. Vous avez dit vieille université ?)

    Mais ça ne s'arrête pas là. Ce prix est peu connu, et pourtant il a déjà sa petite notoriété. En effet, il ne récompense pas n'importe qui, mais des favoris au Nobel (dont le dernier Murakami Haruki) : et en 2004 et 2005, il avait récompensé respectivement Jelinek et Pinter, qui allaient tous les deux recevoir le Nobel quelques mois après seulement. Sachant que cela fait des années que Bonnefoy est un des favoris, c'est peut-être un signe qu'il ne faut pas ignorer...

    Ecrit par Heileen, à 10:43 dans la rubrique "Littérature générale".
    Lien permanent 0 commentaires


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