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Here is the first crucial thing: the screen does work. By "work", I
mean that the words stand out clearly without shimmering, and that you
can certainly read it outside, in dappled light and direct sunlight, as
you would not be able to read a normal computer screen. The effect is
matt, not shiny, and black-and-white, not colour. Well, to be precise,
not black-and-white so much as dark grey characters on a light grey
background, which is perhaps part of the secret. The font is modern -
not elegant, but effective - and you get far fewer words to the "page"
than with a traditional book, though the half-inch borders and generous
spacing between paragraphs help you to read. I tried it, reading some
Tolstoy and then some Conan Doyle, in the garden, slumped in a chair
inside, on a sofa in a dimmish room, and in the back of a car. In each
place, it was easy to read; I have spent plenty of time reading it and
so far, haven't felt any eyestrain, or no more than I would have found
with a book.
What about page-turning? It is slower than a book.
There is a distinct "one-and-two" count as the page dissolves and
re-forms after your thumb has touched the flicker, and it can be
disconcerting. I found it more cumbersome than turning a page. Speeding
this up will be important if the ebook is to really catch on. [...]
But the real question is whether it is so useful that it is worth more
than £400? And on top of that, there's the material itself, because
although a deal with the Amazon subsidiary Mobipocket means there will
be access to about 50,000 titles, and though publishers such as
Macmillan are now moving into ebooks for new authors, scientific books
and other material, the proud owner of an Iliad would still buy "books"
to download. It isn't cheap and it isn't going to replace beautifully
made books, or books with lots of pictures.
Depuis la réforme de 2005, les bourses aux auteurs, qui sont moins nombreuses[...]
Quelques chiffres pour 2006 : 58 bénéficiaires de bourse en commission Roman (contre 88 en 2005), 22 bénéficiaires en commission Poésie (contre 34 en 2005).
”Nunc et in hora mortis nostrae. Amen”. La recita quotidiana del Rosario era finita. Durante mezz’ora la voce pacata del principe aveva ricordato i isteri Dolorosi; durante mezz’ora altre voci, frammiste avevano tessuto un brusio ondeggiante sul quale si erano istaccati i fiori d’oro di parole inconsuete: amore, erginità, morte; e mentre durava quel brusio il salone rococoo sembrava aver mutato aspetto; financo i pappagalli che spiegavano le ali iridate sulle seta del parato erano apparsi intimiditi; perfino la Maddalena fra le due finestre, era sembrata una penitente anziché une belle biondina, svagata in chissà quali sogni, come la si vedeva sempre.”
“Nunc et in hora mortis nostrae. Amen”. Le rosaire quotidien s’achevait. Pendant une demi-heure, la voix paisible du Prince avait rappelé les Mystères glorieux et douloureux ; pendant une demi-heure, d’autres voix mêlées avaient tissé un bruissement ondoyant où s’épanouissaient les fleurs d’or de mots insolites : amour, virginité, mort. Le salon rococo semblait avoir changé d’aspect ; les perroquets eux-mêmes, qui déployaient leurs ailes irisées sur la soie des tentures, paraissaient intimidés ; quant à la Madeleine, entre les deux fenêtres, elle prenait des airs de pénitente ; ce n’était plus la belle blonde opulente qu’on voyait d’habitude, perdue dans Dieu sait quelles rêveries” (Traduction Fanette Pézard 1959)
Pour aller plus loin, une interview avec le nouveau traducteur :“Nunc et in horas mortis nostrae. Amen”. La récitation quotidienne du Rosaire était finie. Pendant une demi-heure la voix paisible du Prince avait rappelé les Mystères Douloureux ; pendant une demi-heure d’autre voix, entremêlées, avaient tissé un bruissement ondoyant d’où s’étaient détachées les fleurs d’or de mots inaccoutumés : amour, virginité, mort ; et pendant que durait ce bruit le salon rococo semblait avoir changé d’aspect ; même les perroquets qui déployaient leurs ailes irisées sur la soie de la tenture avaient paru intimidés ; même la Marie Madeleine, entre les deux fenêtres, ressemblait davantage à une pénitente qu’à une belle grande blonde, perdue dans on ne sait quels rêves, comme on la voyait toujours”. (Traduction de Jean-Paul Manganaro, 2007)
LE FIGARO LITTÉRAIRE. - Pourquoi retraduire aujourd'hui Le Guépard ?EDIT : Et hop, encore un article admirateur de la nouvelle traduction.
Jean-Paul Manganaro. - Parce que la première édition du roman, due à Giorgio Bassani, parue chez Feltrinelli en 1958, et qui avait été utilisée pour la traduction française de Fanette Pézard, a été ensuite revue, en Italie, à partir des différents manuscrits de Lampedusa, par des philologues. Ils ont constaté dans l'édition première de très nombreuses discordances d'avec les manuscrits. Et c'est l'édition de Carlo Muscetta, publiée en 1969, qui est devenue le texte de référence, conforme aux dernières volontés de l'auteur. C'est de celui-ci que je suis parti.
L'édition de Bassani a été beaucoup critiquée en son temps. On l'a même accusé d'avoir « réécrit » Lampedusa. Qu'en pensez-vous ?
C'étaient des polémiques à vif. Je pense que Bassani a été globalement honnête, très correct. Mais qu'il était trop pressé d'achever sa tâche
Vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du système scolaire sans qualifications. Comment comptez-vous parvenir à cet objectif ?C'est drôle, avant même que je sois classée littéraire à l'école, on n'arrêtait pas de me dire que le but de l'école, c'était de rendre intelligent, moins ignare, et plus ouvert. C'était l'ancien temps.
Par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière, mais l’Etat n’est pas obligé de financer les filières qui conduisent au chômage. L’Etat financera davantage de places dans les filières qui proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250 places.
Si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ?
Vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. Le plaisir de la connaissance est formidable mais l’Etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes.
Ne prenons pas à la légère ces déclarations du candidat de l’UMP. Pour lui, l’Etat n’a pas à assumer le prix de la culture.
Son jugement sur le « plaisir de la connaissance », opposé à l’utilité ou à la rentabilité érigées en principe politique, manifeste une ignorance et un mépris dangereux qui menacent le socle de toute société démocratique. Il avertit les artistes et les penseurs, nous écrivains, en particulier, du sort qu’il réserve à la culture, la littérature au premier chef, et à leur transmission par l’Education nationale.
Tous les chefs d’Etat, jusqu’ici : Charles de Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterrand comme Jacques Chirac ont, chacun à leur manière , exprimé leur attachement à l’héritage intellectuel et artistique qui fonde l’identité française. Ils ont écrit, se sont revendiqués de la poésie, du roman, de l’art.
En tout cas, cela rejoint bien sûr ce qu'il pense, rappelez-vous, des classiques :
« L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de la Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle ! »Via La Littérature
From 11.00 a.m. (Rome time) till late in the evening, hundreds of people of different background will read a national masterpiece.Une idée intéressante, mais qui rate un peu sa cible : l'européannisme.
The literary marathon arises from an idea by professor Mario Allegri, teacher of Italian literature at the University of Verona and member of the scientific board of Fondazione Aida.Est-ce qu'il ne serait pas plus européen que chaque pays lise un chef-d'oeuvre d'un autre pays, pour s'ouvrir à littérature européenne au lieu de se refermer sur la sienne ?
In 2002 Fondazione Aida organised the first public reading dedicated to Dante and The Divine Comedy. Hundreds of citizens were involved to read this masterpiece entirely and non stop. It was a great success!
This experience was repeated the following years: in 2003 we read “Orlando Furioso” by Ariosto; in 2004 the Italian classical translation of Homer’s “Iliad” by Vincenzo Monti; in 2005 the “Canzoniere, or Rerum vulgarium fragmenta” by Petrarch.
L’hypothèse du choix repoussé à la terminale et surtout celle d’une fusion des séries L et ES, enrichie de plus d’options, sont également évoquées. On structurerait des enseignements optionnels autour d’enseignements communs : « communication et maîtrise [sic, faute dans le texte, vive Telerama et sa maitrise du français] des langages », « arts et cultures », « littératures et civilisations », « sciences humaines », « institutions et droit ».Si j'avais dû subir ça, je ne suis même pas sûre que j'aurais eu mon bac...
The notion of apocalypse -- the word is from the Greek for "the lifting of the veil" -- has been with us, in various forms, for a long time. But it's still worth asking: What does it mean that the dream life of the richest, most scientifically advanced nation in history is troubled by nightmares of the end?Et quand l'Amérique a peur, la littérature s'en donne à coeur joie, et plus seulement les écrivains de genre.
The simple answer is that growing worries about global warming and the attacks of 9/11 and the Iraq war have brought a sense of unease and vulnerability to both artists and audiences. See, whose 2006 novel, "There Will Never Be Another You," centers on chemical warfare, said that even more important was the fearmongering that followed 9/11. The worry over anthrax and other threats, she said, "lodged in a sick part of our unconscious. It turned something ordinary, like 'yellow cake' or opening a letter, into something that would kill you in a fearsome and disgusting manner."