Si l’on est optimiste, on ne manquera pas d’excellents arguments. Cette année, l’on ne compte pas de vedettes omniprésentes comme Houellebecq ou Beigbeder. La chance est du côté des inconnus et des étrangers. 120 premiers romans et 220 traductions (selon «Livres-Hebdo»): c’est l’avenir ajouté au lointain. Dépaysement assuré. Du sang neuf, et de toutes les couleurs. On est à mille lieues de l’image vermeille, confite et germanopratine que donne trop souvent le milieu littéraire français.
Jérome Garçin veut absolument prendre la rentrée littéraire
avec le sourire. Si ça lui fait plaisir.
La rentrée littéraire, c'est surtout 600 livres que les journalistes n'auront pas le temps de lire et les libraires pas la place de mettre, parce que 60 d'entre eux feront beaucoup trop parler d'eux.
Mais je dois juste être méchamment négative. C'est mon karma.
à 20:35