- Anne Rice
vous rembourse votre livre si vous n'aimez pas ces historiettes de vamp'. Ecrire à :
1239 First Street, New Orleans La. 70130
- Si même
les universitaires plagient allègrement leurs confrères, maintenant...
- Dan Brown a plagié tout le monde, lui, mais il est le seul qui a assez de fric pour
poursuivre tout le monde.
- On lit moins, donc on lit plus. Il n'y a même pas d'astuce : on lit moins, mais
les livres sont plus gros, même les best-sellers. Remarquez, ce n'est pas nouveau : Stephen King vendait déjà des calle-portes quand je suçais encore mon pouce.
Perhaps books are not just books any more, but symbols. Totems. Artifacts.
If reading trends continue to slide downward, today's books could be tomorrow's fossils. In the way that horse plows and tractors are winding up in agriculture museums while still being used occasionally on family farms, books can be showcased in art galleries and library foyers while still being read by the shrinking faithful.
You can just imagine a scenario in which folks are gathered around a gargantuan book, resting on a vast bookstand. They are examining it from every angle like the skeleton of a woolly mammoth.
(
BugMeNot est votre ami)
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Profil de Lemony Snicket : on ne profite jamais trop des bons auteurs pour enfants.
It's not just children who will be begging time to go to the bookstore today [publication du 11ème des 13 tomes prévus]. A Web-based community of Lemony Snicket freaks has sprung up around the alliterative word games and literary allusions jammed into the books. Handler laughingly concedes that most of those arty hooks fly right over the heads of his younger readers, but it makes the work a lot of fun.
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Un livre que j'ai trouvé complètement débile par un réalisateur que je trouve complètement surfait ? Est-ce que je suis vraiment obligée de m'énerver toutes les cinq minutes ?
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The Minor Fall, The Major Lift est mort. Vive le roi du blog américain.
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Le livre allemand le plus controversé de l'an dernier enfin en français : il pose, plus qu'une question historique, une question de conscience. Peut-on vraiment être impartial concernant les évènements de la seconde guerre mondiale. Parce que poser la question de la valeur morale des actes des alliés (qui ne l'était pas toujours) c'est aussi remettre un peu en question les Résistants si célèbrés aujourd'hui, qui n'étaient en majorité pas des gens que l'on aimerait fréquenter aujourd'hui, et qui ont commis, "pour la bonne cause", des actes ignobles (faire sauter, par esemple, des trains de civils parce qu'ils transportaient, aussi, de l'armement allemand). mais peut-on vraiment dire ce genre de chose sans forcément se faire accuser de révisionnisme ?
NB : l'article est un peut court sur le sujet, et ne peut pas s'empêcher de vouloir ramener le livre sur le terrain connu des "allemands étaient quand mêmes les méchants, patati patata" : on le sait, franchement, et surtout, ce n'est pas le sujet du livre (qui est l'Allemagne sous les bombe. Pas l'Angleterre, pas la France. L'Alllemagne. point). Comme si le journaliste ne pouvait que se sentir mal rien qu'à l'idée de l'accepter.
- Henry James (dum dum dum : je suis poursuivie par mon mémoire) est
le sujet de trois romans anglo-saxons récents, dont un des sélectionnés du Booker Prize. Je ne savais pas qu'il pouvait tant y avoir à dire sur un homme qui a passé sa vie a essayé de ne pas avoir de vie pour mieux cerner celle des autres. (Est-ce que je viens de dire à un sens pour quelqu'un d'autre que moi ?)
- Section Booker Prize, suite ; je pique presque tous mes liens chez ceux qui ont eu toute la soirée pour faire le sale boulot :
Achmat Dangor,
Bitter Fruit
Sarah Hall,
The Electric Michelangelo
Alan Hollinghurst,
The Line of Beauty
David Mitchell,
Cloud Atlas
Colm Toibin,
The Master
Gerard Woodward,
I'll Go To Bed at Noon
Pour plus de critiques et des extraits, le toujours très complet
Reviews of Books a
une page spéciale Booker.
Détail important pour toi lecteur d'ici, c'est que le seul livre que tu peux lire en français est celui de
Sarah Hall (scroll jusqu'à le revue de presse de la demoiselle au milieu de la page). David Mitchell fait à priori partie de ceux qui ont une publication française assurée (il a déjà un livre publié chez L'Olivier --
Ecrits fantômes) mais il faudra sûrement attendre la rentrée littéraire de l'année prochaine pour ça : putain de coutume française de merde.
Sinon, vous pouvez
plaindre ses pauvres malheureux juges qui ont dû lire plein de mauvais livres (sachez lire entre les lignes : ils n'ont lus aucun des livres qui leur ont été soumis) ; briller dans les diner en sachant
résumer les livres en quelques petites phrases brillantes ; haussez très haut vos sourcils d'
étonnement devant une sélection que personne n'avait vu venir (mon oeil...) ; ou simplement faire dans le people et
admirer la gueule des poulets envoyés à l'abattoire : et dans ce cas-là, en effet,
Monsieur Sarvas (fournisseur de liens), on récompense clairement la jolie fifille.
Ou alors, vous pouvez contacter votre
bookmaker favoris.