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     - «la haute figure du poète qui, lancé à l'assaut des frontières et messager de la charité, dénoue le mystère, s'affirmant tout à la fois voleur de feu et porteur d'eau, mais d'une eau singulière, plus brûlante que le feu, riche d'une violence si noble qu'elle déborde la violence»

    Et vous pensiez vraiment qu'il y avait quelque chose à tirer de Villepin ?

    - Pas courant ça : Mysterious Skin, le livre de Scott Heim qui a inspiré le film sort bien après celui-ci.

    Qu’est ce qui vous a intéressé dans la transposition du roman en film [Mysterious Skin] ?
    En fait, c’était assez amusant. Evidemment, avant même que ça se fasse, j’adorais l’idée qu’on puisse un jour faire un film de mon roman. Mais honnêtement, je pensais que ça ne se ferait jamais à cause des scènes qu’il y a dans le livre, difficiles à transposer à l’écran. Des compagnies m’ont contacté, mais au fond je sentais à chaque fois que ça ne se ferait pas, qu’on ne savait pas comment s’y prendre pour tourner ce genre d’histoire pour laquelle on est par définition obligé de demander des acteurs très jeunes pour jouer. Bref, j’avais le sentiment d’avoir des espoirs totalement vains, et qu’on ne verrait jamais un film intitulé Mysterious skin. Quand j’ai su que ça allait vraiment se faire, j’ai assisté à la façon dont tout allait se mettre ne place. Ca a été très difficile. Certaines scènes ont demandé un travail énorme, ne serait-ce que pour ne pas traumatiser les acteurs. En même temps, c’était passionnant : c’est un sujet dont il faudra que vous discutiez avec Gregg. En fait, il a fait en sorte que les acteurs qui jouaient les garçons ne sachent pas vers quoi allait le film ; il a fait très attention, pour être sûr que rien n’allait les perturber ou les traumatiser. En l’ayant vu faire, je pense qu’il était fondamental qu’il soit là, que ce soit lui qui fasse le film, ne serait-ce que pour ça. Il n’avait pas peur de prendre le sujet du film à bras le corps et, en même temps, il était capable de faire preuve d’une immense prudence pour que tout se passe bien : frapper le public sans choquer les acteurs. Il a fait du bon boulot. D’ailleurs aux dernières nouvelles, les garçons vont bien.

    - Enième réédition (mais qui s'en lasserait ?), bilingue celle-là, des aventures des Herlock Sholmes...non, Sherlock Holmes, dans une nouvelle traduction plus proche du texte.

    - "C'est une question de respect par rapport au sujet. Le merveilleux mérite de trouver un public plus large en France, où l'on manifeste un certain dédain pour notre propre folklore. Il fallait que l'aspect visuel soit à la hauteur de ce patrimoine mondial d'une grande diversité qu'est le merveilleux" , déclare Jean-Louis Fejtaine

    Grâce à lui ce sera chose faite : il est à l'origine d'un projet d'Ecyclopédie du Merveilleux dont le tome I vient de paraître au Pré aux clercs :

    Le premier travail d'Edouard Brasey a été d'organiser la vaste matière dont il avait la charge. Pour le premier volume dédié aux "peuples de la lumière" , il s'est inspiré de la classification des élémentaux de Paracelse et répertorie les peuples de l'air, de l'eau, de la terre, de la forêt et des collines. Il y traite donc des anges, des fées, des lutins, des elfes, des nains, des djinns, des nymphes, des sirènes, des stryges, des dryades, des vouivres et autres, en essayant d'être exhaustif sur les personnages légendaires les plus connus. Il avertit fort justement que "les créatures de Féerie ne sont jamais totalement bonnes ni totalement méchantes ; elles n'ont aucune notion de notre morale humaine et affichent souvent des visages paradoxaux" . Ce que le lecteur pourra vérifier à loisir par la grâce de quelques anecdotes recueillies aux meilleures sources.
    Le second volume, voué au "Bestiaire fantastique" , comprendra des chapitres sur les dragons et serpents merveilleux, sur les animaux sorciers, les montures fabuleuses. Le troisième aux peuples de l'ombre.
    D'autres volumes devraient compléter l'ensemble, consacrés aux héros (Merlin, Arthur, Siegfried), aux lieux (Camelot, Avalon), aux objets (les trésors, les épées, le Graal). Jean-Louis Fejtaine envisage même un sixième volume dédié aux auteurs du merveilleux, si l'encyclopédie reçoit l'accueil public qu'il espère.

    - "En Chine, en revanche, les jeunes filles en fleurs le trouvent très « romantique »."
    Houellebecq, clocher de bataille.

    - L'invention de la police moderne par Fouché : une histoir, sale, mais sale...

    Ecrit par Heileen, à 12:03 dans la rubrique "Brèves".



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