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Comme dans tout bon contrat qui se respecte, il y a un dindon de la farce. Comme dans tout bon contrat gnagnagna, le dindon, c'est vous.
Après avoir tergiversé, combien... oh, bien deux ans minimum ? [ Edit : L'Huma dit 20 mois : ça m'a paru tellement plus long ! les soaps, on a l'impression que ça ne se terminera jamais], Lagardère et associés vendent enfin le Truc (Vivendi-VUP-Editis-le Truc quoi). Ils nous avaient promis un gros groupe italien d'édition, Albin-Michel (éditeur de livres, enfin, il paraît), Gallimard (encore des livres, curieux, non?), pour ne parler que des plus importants noms cités, et finalement, le pompom a été remporté par Ernest-Antoine Sellière (j'aime bien son nom, ça vous pose le personnage), patron du patronnat. Qui ne lit probablement jamais autre chose que la carte de vins au resto. C'est beau, n'est-il pas ?
Ernest-Antoine, grand magnat de la finance, devenu deuxième éditeur français, lui qui ne jure que par le profit. Avec l'édition, il va être ravi, non vraiment. Ravi.
PS: Petit détail comme ça en passant : Bruxelles a obligé Lagardère à vendre 40 % d'Editis, pas bégueule, Lagardère en vend 60 % à Sellière. On se fait de ces cadeaux entre amis.
Edit : Et si vous n'avez pas bien suivi les tous derniers rebondissements, et le petit prix d'ami qu'a obtenu Sellière (rachat à 660 millions d'euros contre un concurrent qui en proposait 680 millions...), l'Huma se fend de vous expliquer pourquoi de toute façon, cette histoire était courue d'avance : ben oui, comment Lagardère pourrait être assez bête pour se tirer dans le pieds en permettant à Gallimard ou consort de devenir un adversaire à sa hauteur !
J'aurais dû le voir venir, mais je suis le dindon de la farce et je n'obéis qu'à un seul principe fondamental : ma naïveté. Si j'aurais su, j'aurais pas...