Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Le Nouvel Obs a une interview croisée de Paul Auster et Salman Rushdie.
Bon, soyons honnêtes, à part le fait qu'ils soient potes dans la vie, cette interview n'a pas de vraie raison d'être : outre qu'Auster et Rushdie ne jouent pas vraiment dans la même cour, il se trouve que le livre de Rushdie, Shalimar le clown (traduit pas Claro, quand même), ne sera pas publié en français avant fin octobre, contrairement à celui d'Auster, qui si je ne dis pas de bêtises, est déjà en librairie. Faire cette interview maintentant, c'est vraiment de la pure bêtise d'une point de vue marketing : les français ont la mémoire très courte, et cette interview sera oublié dans moins de 15 jours.
A lire donc pour Auster, en attendant d'y revenir quand Rushdie sera à la mode.
N. O. – Quelle est la genèse de «Brooklyn Follies» ?
P. Auster.– Longue et tortueuse. J’avais ce livre en tête depuis longtemps. J’ai commencé à l’écrire en 1993. Willy et Mr Bones, le poète et le chien de «Tombouctou», devaient faire partie de l’histoire, mais je suis tombé amoureux de ces personnages, et j’ai décidé de leur consacrer tout un roman. Cinq ans ont suivi, où j’étais occupé à faire des films. Je n’ai fini «Tombouctou» qu’en 1998. C’est alors que j’ai voulu écrire «la Nuit de l’oracle», un projet assez ancien lui aussi. Mais, au bout de quinze ou vingt pages, je ne voyais pas où j’allais. Je l’ai donc laissé de côté pour écrire «le Livre des illusions», dont l’idée remontait également à plusieurs années! Puis j’ai écrit «la Nuit de l’oracle», après quoi j’ai pu me remettre à «Brooklyn Follies»…
N. O. – «Brooklyn Follies» est-il votre livre le plus optimiste ?
P. Auster. – Je le trouve, en effet, presque picaresque dans le ton, et surtout plus léger: pour moi, malgré la gravité de certains passages, c’est un roman comique. Par comédie, j’entends que la plupart des personnages sont mieux lotis à la fin du roman qu’au début, contrairement aux héros de tragédie. Nathan, le personnage principal, est au fond du trou quand débute le livre: c’est un mort en sursis, du moins le croit-il. Et, à mesure qu’il se ressaisit, qu’il va vers les autres, sa vision de la vie s’éclaircit. Pour finalement sortir heureux de l’hôpital, le 11 septembre 2001, trois quarts d’heure avant le premier attentat.
Commentaires :
houdini |
date de publicationEn fait, "Shalimar le clown" sort le 6 octobre chez Plon. Rushdie sera à Paris la semaine suivante, et on pourra le voir et l'écouter à la Fnac et au thâtre de la Colline, entre autres. Quant à l'entretien du Nouvel Obs, mieux vaut tôt que jamais, non?
claro |
à 11:50