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L'auto-fiction ne s'était pas contentée d'assécher la littérature française, elle avait aussi réussi le miracle de bousiller des siècles de succès internationaux. Depuis très longtemps, la France à l'étranger, ce n'était plus qu'Alexandre Dumas, et les restes du Nouveau Roman. Mais maintenant qu'on a tordu le cou à Christine Angot (enfin, on y est presque), les étrangers veulent à nouveau traduire des livres français :
Sur le plan thématique, les étrangers boudent l'autofiction. « Ils veulent qu'on leur raconte une histoire », souligne Christine Legrand, chez Buchet-Chastel. Sans la caution d'une oeuvre, les auteurs doivent briller par leur originalité.
Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'y a pas que best-sellers qui se vendent : même si Bernard Werber et JC Grangé (oui, aux USA, c'est JC Grangé, ça le fait pour une auteur de polars violents, non ?) tiennent le haut du pavé avec Anna Gavalda, ils cotoient d'Hédi Kaddour, pour son Waltenberg, un morceau de 750 pages pas facile à faire passer pourtant (Ce titre avait le profil pour rester invendu : anonymat de son auteur, construction complexe, coûts de traduction élevés en raison de ses 750 pages. « J'ai joué ma crédibilité : je l'ai décrit comme un John le Carré façon Albert Cohen, un roman éminemment européen. »), Muriel Barbery, flop chez nous, mais traduit en 13 langues, ou encore la petite super-star des cité, Faïza Guène.
Et Marc Levy est un bide. Y'a une justice immanente.
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