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Loin des minauderies de Beigebeider et d'Ormesson sur Canal + et de l'Holocauste littéraire Houellebecq, certains arrivent quand même à se faire leur petit bout de chemin, tranquillement. Il faut dire qu'Auster a beaucoup plus d'atouts dans sa manche que les sus-cités. Entre autres de plaire aux critiques les plus difficiles :
Malgré leur fantaisie, les deux derniers romans de Paul Auster s’inspirent d’une veine très réaliste, qui dérange peut-être un peu ceux qui préfèrent voir en lui un chantre de l’étrange. Mais le 11-Septembre est passé par là (Brooklyn follies est le premier de ses romans à y faire référence), ainsi que l’élection puis la réélection de George W. Bush. Dans les incorrections de Nathan Glass, on distingue l’indignation bouillonnante d’un auteur qui refuse de se retirer du monde. Et dans la quête de "l’Hôtel Existence", l’entreprise donquichottesque d’un homme décidé à sauver seul ce qu’il reste de meubles avant qu’il ne soit trop tard. Si Nathan Glass cherche un endroit où mourir, c’est pour mieux se rappeler aux vivants. Depuis Brooklyn, Paul Auster ne fait rien d’autre -avec humour, fracas et élégance.
Mais quand on a pour motto : "essaie d'encaisser les coups avec souplesse. Garde la tête haute. Vote démocrate à toutes les élections. Prends tes vitamines. Va beaucoup au cinéma. Rappelle-toi que je t'aime.", comment est-ce que cela pourrait ne pas passer.