La Foire de Francfort a ouvert ses portes : la grand messe mondiale du livre (plus de 8000 maisons d'édition pour 112 pays), où ce qui compte n'est pas le livre, mais le nombre de zéro qu'auront les chèques d'avance aux auteurs. C'est à Francfort que se jouent les très très grosses ventes de livres, comme Sourires de loup en son temps.

Cette année la Corée est à l'honneur :

Le Premier ministre sud-coréen inaugure la Foire du livre de Francfort.
"Je suis heureux d'apporter la philosophie et la littérature coréennes dans le pays de Goethe et de Hegel", a déclaré M. Lee.
Le Premier ministre a dit espérer que la présence à Francfort d'une soixantaine d'auteurs coréens contribuerait à abattre "le mur invisible qui demeure entre l'Orient et l'Occident".
Plus de 70 maisons d'édition coréennes présentent cette année à Francfort quelque 6.000 de leur publication.
Editeurs et écrivains coréens espèrent à cette occasion faire mieux connaître une littérature foisonnante, encore peu présente dans les librairies européennes, et qui ne se réduit pas aux seuls mangas.
Sur les quelque 6.000 romans, nouvelles et recueils de poésie parus en Corée du Sud chaque année, à peine une vingtaine sont traduits dans les principales langues occidentales, selon l'organisme gouvernemental KLTRI (Institut coréen pour la traduction littéraire).
Les organisateurs ont invité les deux Etats coréens à participer, mais le régime communiste de Corée du Nord a décliné l'invitation.

Ecrit par Heileen, à 14:10 dans la rubrique "Brèves".

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