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- "L'érotisme cachée d'une bonne couverture de livre" : où comment vous faire lire n'est en fait qu'une vaste manipulation de la face cachée de votre libido.
- Le très important prix littéraire anglais, le Whitebread Award , dernier de ce nom, et probablement dernier tout court, vient de récompenser ses 5 gagnants (roman, premier roman, biographie, jeunesse et poésie) avant d'annoncer, le 24, lequel de ces livres est le livre de l'année. C'est Ali Smith, qui après des années à courir après les prix (dont le booker Prize, deux fois) a enfin reçu le prix du meilleur roman pour une réécriture personnelle du film de Pasolini, Théorème.
- Kafka sur la rivage, le dernier Haruki Murakami, classé l'un des 10 meilleurs livres de l'année 2005 par le New York Times, paraît demain. Un film adapté de l'un de ses nouvelles, Tony Takitani, est également au cinéma dans trois semaines : la nouvelle est offert en librairie pour l'achat du Murakami (si j'ai bien tout compris...). Interview :
Kafka sur le rivage est une histoire oedipienne, une enquête policière sur l'identité. C'est un de vos thèmes favoris.
La figure d'OEdipe m'intéresse beaucoup, parce qu'il ne sait pas qui il est et que, dans sa quête, il peut blesser autrui et se blesser lui-même. Je crois que dans tout homme il y a un animal dangereux. Comment faire face à cet animal qui peut nuire à autrui ? C'est le thème de mes romans. Je tente dans mon oeuvre de descendre le plus possible dans ma conscience. Je vais en quelque sorte dans la cave, dans les sous-sols, là où c'est dangereux et sale.
- Entretien avec Antoine Gallimard.
Composez-vous de la même manière les programmes de septembre et de janvier ?
Personnellement, je préfère janvier, on a le sentiment que la respiration littéraire est lente, plus facile. J'ai tendance à vouloir y mettre mes locomotives. [...] La saison de septembre ne peut pas oublier les prix littéraires. Elle cristallise les difficultés et l'ingratitude de ce métier, dans une atmosphère très concurrentielle, marquée par le besoin de reconnaissance, d'argent, etc. Les auteurs sont de plus en plus demandeurs de succès, il faut à la fois établir des scores et s'inscrire dans la durée. La presse, elle-même, ne peut pas lire tous les livres. Il y a des sacrifiés, de la casse, et c'est l'éditeur qui reçoit les bris de verre au visage. Cela fait toujours des petits dégâts collatéraux.
Les petits dégâts collatéraux apprécieront....
- Nothomb, nouvelle reine du latex.
- Les coups de coeur BD de Lire pour 2005. Ca n'arrive pas assez souvent.
Commentaires :
brice |
Erotisme de couverture...Parfois l'érotisme n'est pas du tout caché dans une couverture. La collection à 2€ de Folio a misé pas mal sur le cul et les jolis couleurs pour vendre, parfois sans rapport direct avec le contenu.
Dommage. |
Musimasque 12-02-06
à 18:18 |
Antoine Gallimard ne brille pas par sa délicatesse ni par son sentiment poétique de l'existence, c'est sûr.
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à 15:00