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Super I
  • Heileen, de mon faux nom,
  • 25 ans
  • la majorité de mes dents,
  • allergique à l'orthographe (ça va presque mieux en le mentionnant)
  • Le compte à rebours est lancé
  • : allez, soyez sympas, achetez-moi des trucs pour mon anniversaire...
  • Le meilleur du best of the top
  • Mon fil RSS que j'avais oublié de mettre (j'ai quand même déménagé pour ça !)
  • Tour de piste
    --> pelote de liens (2)

    - Deuxième fournée : encore plus d'extraits de titres de la rentrée au Monde.

    - Redécouvrez les romancières anglaises, surtout Elizabeth Goudge.

    - Une bio de Champollion, c'est toujours mieux qu'une bio de n'importe qui d'autre, n'est-il pas ?

    - Ouverture d'un Musée des Lettres et des Manuscrits, parrainé par l’Académie internationale des Arts et Collections (8, rue de Nesle, Paris-6e) : l'édition papier du Nouvel Obs montre de très belle photos de mauscrits, dont une lettre d'équations d'Einstein.

    - Curiosité : le Nouvl Obs vous permet de créer votre propre blog sur son site pour réagir à son actualité.

    -Tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur l'inventeur de Mars, Vénus, et le nouveau chic réactionnaire en matière de relations amoureuses : John Gray. Dommage que le journaliste ne sache pas que le diplôme qu'il cite est faux (très vieille info, flemme de chercher, mais c'était via MoorishGirl) En prime, une liste absolument pas nécessaire du club fermé des millionnaires du livre : quelle surprise...

    - Trop drôle : ce que Laclavetine aurait peut-être fait en direct à la télé, si Angot n'avait pas été une femme. (Dale Peck est un critique littéraire assassin ; non, c'est un malade mentale de la critqie littéraire ; Dale Peck est un homme dangereux, un sériel killer de la littérature -- et pas seulement américaine contemporaine, non, assassiner les grands classiques reconnus, il aime bien aussi -- qui tue pour le plaisir de tuer. Et parce que c'est plus intéresant de faire parler de soi pour ça que de réellement lire les livres. Heureusement que chez nous personne n'écoutait Angot, parce qu'elle aurait fort bien pu devenir ça.)

    - Alexandre Pouchkine jouait aux cartes "beaucoup et avec passion. Parfois il utilisait comme mises des chapitres d'Eugène Oneguine" encore en gestation. [...]
    Fiodor Dostoïevski a pris le goût du jeu lors d'un voyage en Europe destiné à soigner son épilepsie. Mais au lieu de traiter une maladie, il en attrape une autre dans une salle de jeu à Wiesbaden, en Allmagne: la roulette, une passion qui le possédera pendant huit ans.
    C'est après avoir perdu gros qu'il conçoit "Crime et châtiment", selon ses biographes.
    Pressé par les créanciers, il interrompt le travail sur ce roman et écrit en 25 jours un autre, autobiographique, "Le Joueur", l'histoire d'un homme qui vient pour la première fois au casino pour gagner de l'argent pour sa femme aimée mais s'enlise dans je jeu qui l'emporte sur l'amour.
    [...]
    Léon Tolstoï jouait aux cartes et à la roulette.
    Pour s'acquitter de ses dettes, le jeune écrivain a d'abord vendu en partie la forêt du domaine familial, puis a écrit le roman "Les Cosaques" promis à un éditeur qui lui avait prêté de l'argent.
    "Je suis très content, autrement ce roman prêt à moitié aurait traîné éternellement et serait utilisé pour calfeutrer les fenêtres", écrivait-t-il sur cet épisode.

    Tous joueurs, les russes : dommage que l'on ne sache pas d'où viennent ces infos.

    - Parution d'un livre sur la libération de la presse française en 44.

    - Art Spiegel (Maus) revient avec un livre sur le 11 septembre : A l'ombre des tours mortes.

    En doubles pages très grand format comme ceux des suppléments dominicaux illustrés des journaux américains, le livre raconte, entre réalisme et onirisme, comment l'auteur et sa famille ont vécu l'effondrement des tours du World Trade Center à New York et l'effondrement d'une fragile sérénité intérieure. "Ces deux boîtes arrogantes, je ne les ai jamais aimées mais maintenant ces saletés me manquent, ces symboles d'un âge plus innocent", dit-il.
    Avec le même humour déchiré que dans "Maus", il se met en scène, parsemant aussi ses pages de références aux classiques du comix du début du XXe siècle, remettant en situation "Krazy kat", le "Yellow kid", "Little Nemo", "Pim Pam Poum" ou la "famille Illico". "A l'ombre des tours mortes" se termine d'ailleurs par une sélection de planches anciennes représentant Manhattan ou relatant scènes d'explosions et de destructions.

    - Les adaptations de Donald Westlake au cinéma : beaucoup de terribles (Two much !!!), et parmi celles que j'ai vues, pas beaucoup de convaincantes. Espèrons que Je suis un assassin (Contrat, pour le roman, transposé dans l'édition parisienne...) fera mieux.

    - Six essais de Virginia Woolf, considérés comme perdus, vont être republiés. Le sixième, qui l'était vraiment, a été retrouvé : Tada !

    - Le village, le blockbuster de Shyamalan, bientôt sur vos écrans, est le plagiat d'un livre pour enfants, et en plus il paraît qu'il est nul (spoiler de la fin -- passez votre chemin -------------------------------------------------------------- : on découvre qu'ils ne vivent pas aux 18ème siècle, mais au 21ème, ouah....)

    - Gabriel Garcia Marquez a finalement vendu les droits ciné de L'amour au temps du choléra : qui est présenti pour jouer l'héroïne hispanique ? Nicole Kidman, bien sûr...

    Ecrit par Heileen, à 13:32 dans la rubrique "Littérature générale".



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