Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Un truc qui m'énnerve, c'est que l'on ne sait jamais ce qu'il advient des livres français après qu'ils aient fait le tour du circuit franchouillard : on ne sait pas s'ils sont vendus à l'étranger, s'ils sont traduits dans de nombreux pays (ou dans aucun), s'ils ont du succès, etc. La littérature française vit tellement en circuit fermé (pourtant, pour une fois que la mondialisation pourrait servir à quelque chose d'intelligent...) qu'on ne sait même pas si les livres ont l'occasion d'avoir un début de seconde vie ne serait-ce que dans les pays francophones !
Alors quand un livre français me fait coucou depuis les pays anglo-saxons, moi, j'ai plutôt tendance à apprécier, surtout quand il obtient de bonnes (mais malheureusement peu nombreuses) critiques. Mais il faut bien avouer que Les adieux à la Reine partait avec un avantage : les prix littéraires, c'est bien la seule chose qui peut assurer à des livres français une vie outre-France, et quand il s'agit du Femina...
N'empêche, the Literary Saloon, le blog littéraire le plus sérieux du monde (c'est un compliment !!!) est rarement attiré par les prix littéraires ; et pourtant, ils ont aimé le livre, ainsi que l'essai que Chantale Thomas avait écrit avant sur Marie-Antoinette et qui fait pendant au roman. Mais en fait, ce livre, tout le monde l'a aimé là-bas.
Moralité : je vais arrêter de fair là moue dessus, juste parce qu'il a eu un prix, et je vais lire Chantale.