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Super I
  • Heileen, de mon faux nom,
  • 25 ans
  • la majorité de mes dents,
  • allergique à l'orthographe (ça va presque mieux en le mentionnant)
  • Le compte à rebours est lancé
  • : allez, soyez sympas, achetez-moi des trucs pour mon anniversaire...
  • Le meilleur du best of the top
  • Mon fil RSS que j'avais oublié de mettre (j'ai quand même déménagé pour ça !)
  • Rien de nouveau sous le soleil
    On se plaint de la surproduction depuis que l'édition existe. Dans sa nouvelle "Le Bibliomane", Charles Nodier raconte une promenade sur les quais de la Seine : "Il y avait profusion de bouquins, mais quels bouquins ! Tous les ouvrages dont les journaux ont dit du bien depuis un mois, et qui tombent là infailliblement dans la case à cinquante centimes, du bureau de rédaction ou du fonds de libraire."
    [...] Chaque rentrée a son lot de livres inattendus qui obtiennent du succès, et tous les éditeurs veulent tenter leur chance. Mais pour quelques romans élus, combien de sacrifiés ? C'est pour répondre à cet attrait du risque et de la nouveauté que la publication de premiers romans devient un enjeu commercial. Le premier roman est presque devenu un genre, qui a ses pages spéciales dans les journaux, ses prix littéraires, son festival à Chambéry. Tous les acteurs de la chaîne du livre, de l'éditeur aux libraires, en passant par le représentant d'une maison d'édition, le critique ou le jury du prix littéraire, veulent faire partie de ceux qui découvrent le grand écrivain de demain.
    La portée symbolique de la découverte n'est pas le seul élément. Le premier roman est aussi un argument commercial et peut devenir un succès de vente, voire un lauréat de prix littéraire comme cela s'est produit pour Les Champs d'honneur, de Jean Rouaud (Minuit), ou Le Chasseur zéro, de Pascale Roze (Albin Michel), prix Goncourt 1990 et 1996. Truismes, de Marie Darrieussecq (POL), est devenu un best-seller en créant la polémique. Mais il y a aussi des succès sans tapage, comme celui de Fatou Diome, avec Le Ventre de l'Atlantique (éd. Anne Carrière), livre qui s'est mieux vendu que le prix Goncourt 2003.
    Quelques auteurs d'un premier roman vont sûrement, cette année encore, tirer leur épingle du jeu. Mais sur les 121, combien vont passer totalement inaperçus ? Jérôme Lindon, l'ancien patron des éditions de Minuit - qui ne publient que deux romans pour la rentrée -, avait coutume de dire : "Qui remarque l'absence d'un auteur inconnu ?"


    Prochaine étape : les chèques à 6 zéros pour les premiers romans futurs best-sellers. Pourquoi c'est toujours les conneries anglo-saxonnes que l'on finit par réccupérer, et jamais les trucs biens ?
    Ecrit par Heileen, à 10:43 dans la rubrique "Les déboires de l'édition".



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