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Les incontourables articles généraux sur la rentrée de cette année : Le Nouvel Obs (où ils ont l'air de s'en foutre un peu : bientôt, ils ne nous mettront plus que des listes de titres...), Evene (qui s'enthousiasme, en même temps, comme Even s'enthousiasme toujours pour tout, même pour BGBD), Marianne (qui a -- presque -- tout détesté), Le Monde. (Et c'est là que je m'aperçois que tout le monde est très en retard sur cette rentrée, puisque j'ai un mal fou trouver des articles.)
Alors, oui, il ne faut pas vous faire d'illusions, Houellebecq publiant à nouveau cette année, l'évènement de septembre ne sera pas de savoir si Amélie Nothomb a arrêté les pommes vermicellée de lombrics crevés pendant qu'elle écrivait son dernier opus, Acide Sulfurique, mais de savoir si les doigts jaunes de Houellbecq sont la cause de sa déprimante personnalité et si l'Irlande a vraiment mérité de le supporter jour après jours. Ce livre, personne ne l'a lu, la maison d'édition (Fayard ? oh la la, j'ai déjà oublié où il a décidé d'aller squatter cette année, et j'ai la flemme de vérifier !) ayant décidé qu'un livre de Houellebecq, c'était comme les esquimaux : tout le monde en veut, alors pourquoi commencer à les vendre avant le début de la séance ? Ou alors c'est tellement mauvais qu'ils ont vraiment peur que tous les journalistes aillent l'abandonner dans un parc pour qu'il aille pourrir la vie d'un autre pauvre lecteur non averti.
En même temps, Houellebecq... je vois pas trop qui ça étonne que ce soit mauvais... On l'a toujours su que c'était baudruche attendant son épingle, non ?
(Amélie qui, soit dit en passant, appelle ses fans aux téléphone, c'est sans doute une nouvelle manière de tester les réactions de l'audimat... pardon le lectorat : le télémarketing, avenir radieux de l'écrivain angoissé.)
Par ailleurs la rentrée sera plutôt blanche. Ce qui est triste vu que c'est comme même d'Afrique que nous viennent les auteurs les plus innovants de ces dernières années.
La phrase qui résume le tout ? "La rentrée littéraire en somme est une immense boîte de nuit faite pour séduire. Dans ce moment de drague pure, tout est possible."