Il y a quatre ans, j'avais répondu à un questionnaire trouvé dans les inrocks : qu'est-ce qui a changé depuis ?
Quand êtes-vous déjà mort ?La semaine de mes seize ans et en avril 2003.
Qu'est-ce qui vous fait lever le matin ?Pas grand chose. Me dire qu'un jour, je me lèverai parce que j'en ai envie, pas parce qu'il le faut.
Que sont devenus vos rêves d'enfants ?Ils attendent avec impatience dans le placard et tapent à la porte.
Qu'est-ce qui vous distingue des autres ?Je suis assez cinglée. Eux un peu moins. Pas sûr que ce soit à leur avantage.
Vous manque-t-il quelque chose ?Quelqu'un.
Pensez-vous que tout le monde puisse être artiste ?Non. Comment les gens pourraient-ils être artistes quand ils ne veulent qu'être célèbres ?
D'où venez-vous ?De très loin. Et j'irai très loin (on y crois).
Jugez-vous votre sort enviable ?Non.
A quoi avez-vous renoncé ?A me faire aimé pour ce que je suis et non pour la façade qu'on veut me voir afficher.
Que faites-vous de votre argent ?Je fais vivre l'édition qui refuse de me faire vivre.
Quelle tâche ménagère vous rebute le plus ?Toutes !
Quels sont vos plaisirs favoris ?Ecrire, lire, le chocolat. La blogosphère !!
Qu'aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?Une caisse pleine des livres préférés des gens que j'aime ou/et que j'admire.
Citez trois artistes vivants que vous détestez.Les gens que je détestent sont ceux que je ne considère pas comme des artistes.
Que défendez-vous ?Plus de respect pour l'art et surtout la littérature.
L'idée que l'art doit se mériter.
Tout sauf Sarkozy.
Qu'êtes-vous capable de refuser ?La facilité
Quelle est la partie de votre corps la plus fragile ?La santé mentale
Qu'avez-vous été capable de faire par amour ?Faire semblant de rien.
Que vous reproche-t-on ?D'avoir trop d'ambition, de ne pas faire de concession, de vouloir travailler dans l'édition.
A quoi sert l'art ?A se réaliser.
Rédigez votre épitaphe.Je vous avait bien dis que je sauverais le monde !
Sous quelle forme aimeriez-vous revenir ?Un bon souvenir.