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Sometimes authors are too close to their work to judge how it might best be summed up in a title. Often it is up to publishers to come up with something that is catchy and commercial or to avoid a title which might condemn the book to oblivion. Funnell recently persuaded Paulette Gittins to change the name of her memoir Pickled Eel and Treacle Tart to The Secret World of Annette Robinson (due out in April). The unappetising combination of ingredients reference childhood rhymes and games, which form an integral part of the story of a family growing up in Kings Cross during the '50s, but Funnell felt, with good reason, that they would put readers off.
Arg ! Cons d'éditeurs, cons d'éditeurs, cons d'éditeurs ! (Va falloir que j'apprenne à le dire en plusieurs langues, ce sera plus classe et plus parlant) Moi, c'est le premier titre choisi qui m'accroche ! Je fuirais toujours devant des titre comme "Le secret machin de Truc". Bah ! on dirait une énième variation autour du Journal de Bridget Jones : "La vie secrète et privée, mais pas si cachée que ça de Bridget J."
Cet article fait un résumé assez intéressant (mais sautez les listes des bons titres et des mauvais, elles sont nulles) du problème des titres de roman. Julian Barnes explique pourquoi il n'a pas lu The Catcher in the Rye (L'attrape-coeur, mais littéralement : L'attrapeur dans le seigle) avant 40 ans parce qu'il croyait qu'il s'agissait d'un roman sur un joueur de baseball dans un champ !
L'article parle beaucoup des cas de livre portants le même titre, ce qui explique le problème français (et je suis sûre qu'en France il est pire qu'ailleurs !) des titres : sous le prétexte souvent faux d'éviter d'avoir deux livres portant le même titre (puisqu'il paraît que c'est "interdit" en France -- ce qui est une connerie monumentale, puisqu'on ne compte plus les cas qui n'ont l'air de gêner personne : L'enfer de Barbusse et celui de Belletto par exemple), les éditeurs démontrent sans complexe à quel point ils sont nuls, même en marketing, quand les titres sont presque toujours remplacé par un titre débile, invendable ou qui n'a absolument rien à voir avec le contenu du livre. Pour ne prendre qu'un exemple : The secret history de Donna Tartt changé en Le Maître des Illusions (je n'ai toujours pas trouvé qui c'est ; si c'est Dionysos, je ne l'ai pas non plus vraiment trouvé dans le livre. Mais ça doit être moi), parce que c'est bien connu, l'histoire secrète, en France, ça n'a pas été utilisé 15 000 fois et des poussières.
(Pour la petite note amusante, Scarlett O'Hara d'Autant en emporte le vent, devait s'appeller Pansy, et le roman idem. Pansy ! Je vous demande un peu !)