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    Lisez australien. Et pour bien commencer, lisez l'interview de Tim Winton, l'un des trop rares écrivains australiens actuels publiés en France :

    T. Winton. Mon père était un grand conteur. Inventer des histoires, raconter des mensonges, c'est dans l'âme australienne. Je voulais donc être écrivain, même si je ne savais pas ce que ça voulait dire. Comme je n'ai pas eu de meilleure idée depuis, j'ai continué à écrire. J'ai publié ma première histoire à 18 ans, mon premier roman à 19. Quand je suis entré à l'université, pour suivre des cours d'écriture, j'étais déjà un écrivain professionnel. Et comme j'avais remporté, à 21 ans, un prix très important, le Goncourt australien, mes professeurs ne se sentaient pas très à l'aise. Je n'avais pas beaucoup d'amis, je travaillais, j'écrivais. J'ai publié dix livres entre 20 et 30 ans. J'étais un vrai phénomène! [...] N. O. Aujourd'hui, vous êtes très connu en Australie et dans le monde entier... T. Winton. Mes livres se sont vendus de plus en plus. Mais ça n'a pas changé ma façon d'être. Je suis devenu un bourgeois mais j'ai des manières de pauvre. Je fais toujours du surf, j'emmène mes enfants faire du bateau. On ne met pas de chaussures neuf mois sur douze. J'ai quitté l'Australie en 1987. J'ai vécu quelques années en Europe, à Paris, en Irlande, dans une île grecque. Un jour, en Grèce, mon fils qui avait 4 ans a vu une émission sur l'Australie, avec un gros pick-up Dodge, un chien à l'arrière, le bush. Il s'est souvenu de sa très petite enfance, et il m'a demandé: «Quand nous reviendrons là-bas, pourrons-nous vivre comme ça?» C'était aussi comme ça que je voyais la vie. On s'est donc installé, au retour de Grèce, dans une petite ville de pêcheurs de langoustes, sur la mer. Personne ne savait qui j'étais. Je venais du même milieu, j'avais le même accent, mais je n'allais pas pêcher avec eux, et les gens se demandaient ce que je faisais. Ils croyaient que j'étais un trafiquant de drogue! Un jour ils m'ont vu à la télé. Les gens se sont dit: «C'est Tim, notre Tim. Putain, c'est lui!» Je leur ai expliqué que je ne voulais pas changer de vie pour autant. On a donc passé une sorte de pacte. Quand des journalistes essayaient de me trouver, les gens du quartier indiquaient la direction opposée, à des dizaines de kilomètres. En échange, je m'engageais à taire le nom de la ville, pour que les gens ne soient pas ennuyés. Mais le décor de mon livre, White Point, ressemble à cette petite ville.)

    Ecrit par Heileen, à 13:28 dans la rubrique "Littérature anglo-saxonne".



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