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    La production étrangère de cette rentrée est à priori bien meilleure que ce que je croyais au premier abord, en particulier beaucoup de prix littéraire étrangers, qui croyez-moi sur parole (parce que ma parole est d'or et je ne suis pas fausse-monnayeuse), les prix étrangers sont incroyablement meilleurs (c'est pas difficile) que les prix français :

    Si la rentrée 2004 avait été particulièrement faible dans son offre de romans étrangers, cette année, c’est tout le contraire. Nous aurons enfin le gigantesque opus de l’américain Edward P. Jones, Le monde connu, une saga historique en période d’esclavage pré-guerre civile, gagnant du prix Pulitzer, National Book Critics Circle et IMPAC International.
    Deux romans politiques, le lauréat du prix Booker, La ligne de beauté d’Allan Hollinghurst, un retour-arrière aux années 80, dans les milieux parlementaires britanniques sur fond de scandale sexuel. Et un effort remarqué intitulé, Neige, par le turc, Orhan Pamuk, traitant de la confrontation entre l’Islam traditionaliste et les libertés occidentales. Poésie, amour et terrorisme.Proclamé par le Los Angeles Times comme le livre de l’année 2004, c’est Laffont qui sortira la traduction de l’écrivain homosexuel Colm Tóibin, Le maître, une fiction portant sur la vie de Henry James. Pour sa part, Actes Sud récidivera avec le toujours populaire Paul Auster, Brooklyn follies, qui paraîtra simultanément en français et en anglais. Comme à son habitude, Auster raconte les liens qui unissent ses personnages, cette fois dans un New York émoustillé par les élections de 2000. Chez la même maison, l’autre gros poulain américain, Russell Banks, nous offrira en octobre, American darling, le portrait d’une radicale et de la politique dans les années 60 en Afrique et aux USA. Curieusement, Douglas Kennedy dans Les charmes discrets de la vie conjugale, a opté pour une trame similaire.
    Plusieurs titres américains seront à l’honneur : Le monde de Georgia de Sue Miller, l’histoire d’une femme qui trouve le journal de sa grand-mère après le décès de celle-ci; Un as dans la manche de Annie Proulx, un voyage au cœur des prairies du Texas via le récit d’une femme tentant d’acheter les terres à des paysans réticents, dans le but de faire l’élevage de porcs; Le cercle des initiés de T.C. Boyle, qui revisite la révolution sexuelle en utilisant la voix de l’assistant du docteur Kinsey; Le grand incendie de Shirley Hazzard (prix NBA), une histoire d’amour en Asie pendant la seconde guerre mondiale; et Un monde vascillant de Cynthia Ozick, l’arrivée d’une jeune servante dans une famille chaotique de New York au temps de la grande dépression.
    Dix ans après sa parution originale, le controversé roman de Scott Heim, Mysterious skin, relatant les conséquences de l’abus sexuel sur deux jeunes garçons, sera traduit (Au Diable Vauvert), en octobre pour profiter de la sortie du DVD. Ce mois amènera aussi le plus récent Salman Rushdie, Shalimar le clown, une étude socio-politique tissée autour d’un ambassadeur assassiné. Enfin, Bret Easton Ellis, saura assurément combler les attentes de ses lecteurs avec Lunar Park, une fausse autobiographie où l’écrivain confronte les démons qu’il a lui-même inventé dans ses ouvrages précédents.
    En rafale, des œuvres étrangères moins marquantes par des écrivains qui le sont : Quatre saisons à Mohawk de Richard Russo, Leela de Hari Kunzru, Les chutes de Joyce Carol Oates et Solos d’amour de John Updike, un recueil de nouvelles.


    Ecrit par Heileen, à 23:42 dans la rubrique "Littérature générale".



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