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  • Fléchettes empoisonnées

    Tout jeune romancier connaît ce problème (sauf les 70% d'aspirants romanciers qui croient que c'est en envoyant leur manuscrit en juillet _ quand les maison d'édition ferment pour deux mois pleins, en fait -- qu'ils réussiront à être publié pour la trop glorieuse rentrée littéraire), le vrai tue-l'amour de l'écrivain, c'est la lettre de refus.

    Ce n'est pas souvent que les apprentis masochistes de la plume osent publier ce qu'ils ont reçu par la Poste, mais quand on va être publié par le Diable Vauvert, on a moins peur d'avouer qu'on s'est fait jeter deux fois par Gallimard, ou que l'on a reçu des lettres de refus non-personalisables de Grasset, d'Actes-Sud, et de Stock, ou qu'un grand malade d'éditeur mégalomane a cru qu'une lettre manuscrite illisible vous ferait plus bander qu'un refus tapuscrit.

    En prime, il vous donne la recette de la lette fayotte d'accompagnement de manuscrit.

    Via La Feuille

    Ecrit par Heileen, à 13:47 dans la rubrique "Les déboires de l'édition".



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