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Pour cette dernière, commençons d'abord par le bizarre, l'étrange et le franchement fendart :
- Harry Potter sauve les enfants de l'angoisse de la trottinette.
En parlant de Harry, mon amie JK va commencer à écrire le tome 7 en janvier. Vous vous en fichez ? Moi aussi.- Da Vinci Code, c'est nul, et His Dark Materials c'est formidable. Vous le saviez déjà ? Non, vous ne saviez pas encore tout à fait, mais maintenant, c'est scientifiquement prouvé. Enfin presque. Cette étude anglaise ne parle que de l'incidence du titre sur la best-sellarisation d'un livre. Problème : le Da Vinci Code aurait du être un flop.
Nom de nom, mais c'est bien sûr ! Je savais que quelqu'un m'avait alterné ma réalité ! Dans la vraie réaité, le Da Vinci Code n'a même pas été publié. Merci à qui de droit.
Beaucoup moins fendart maintenant, même si en soi ce sont plutôt de bonnes nouvelles :
- Orhan Pamuk n'aura pas de deuxième procès sur les bras : l'armée a été déboutée de sa plainte contre Pamuk pour insulte à cette sainte institution. Question de liberté d'expression. Cherchez la petite bête avec moi...
les sociétaires de la Maif peuvent télécharger directement sur leur disque dur l'intégralité du Nouveau Littré pour 5 euros au lieu de 25 (prix public). Sur cette somme, 3,20 euros seront versés à Solidarité laïque et serviront à financer la création d'une salle pédagogique multimedia dans une école sénégalaise.
- Kenzaburô Oé publie un nouveau recueil de nouvelles.
- Catherine de Medicis n'était pas aussi mauvaise qu'on le croyait. Et ça c'est une bonne nouvelle.
Ce que la mémoire collective a le plus de mal à pardonner à Catherine de Médicis, selon Thierry Wanegffelen, c'est d'avoir été une femme au pouvoir dans un pays où les hommes seuls accèdent à la couronne et d'avoir gouverné la France quand elle était au bord du chaos. La biographie remarquable qu'il lui consacre ne cherche ni à l'accabler ni à la réhabiliter. Sa subtile déconstruction des clichés qui brouillent l'image de la souveraine s'emploie à retrouver le sens qu'une femme du XVIe siècle, mère de trois rois, pouvait attribuer à l'action politique. Une Italienne ? La camarilla de Catherine de Médicis est plus auvergnate que transalpine. C'est du coeur de la France, où la reine avait des possessions importantes, que provenaient la plupart de ses fidèles, dont le chancelier Michel de l'Hospital, héraut de la tolérance religieuse, qui fut son ministre le plus proche. Une papiste corrompue ? L'éducation humaniste qu'elle a reçue lui inspire un christianisme érasmien, ouvert à l'esprit de réforme, comme celui de Marguerite de Navarre, qui fut sa confidente. La place qu'elle s'obstine à tenir entre le parti huguenot et le parti catholique des Guise n'est pas celle d'un pouvoir louvoyant, mais celle du dialogue religieux et politique. Animée par une conception platonicienne de la mission du prince, elle croit au pouvoir de la parole pour éteindre la violence et rétablir l'harmonie du monde.
- Et si vous voulez tout savoir, voilà le livre qui est en ce moment sur ma table de nuit : Varennes. La fuite de la Royauté de Mona Ozouf.
Télérama : Quelle est l'énigme historique de la Révolution française que vous aimeriez résoudre ?
Mona Ozouf : Celle de la transformation de l'idéal révolutionnaire en dictature, en despotisme. Que cet événement qui s'inscrit dans une aube aussi radieuse ait produit une chose aussi épouvantable que la Terreur reste une énigme, un problème fondamental.