J'avoue tout : offrez-moi (pensez à mon anniversaire, dans un mois et demi...) un livre qui parle de saga familiale délirante, de pirates ou de (monstres de) cirques, et je suis toute à vous. Corps et âme. Forcément.
J'ai un léger problème avec ça, je suis sûre que c'est psychanalytique (et si j'en parlais à ma mère, nulle doute que l'on serais partie pour deux bonnes heures de psychanalyse pas piquée des hanetons du "problème" d'Heileen), mais je n'ai pas honte. Oh non, je n'ai pas honte.
D'ailleurs, la première chose que je fais avec mon prochain "salaire" (je devrais dire mon argent de poche de 305 euros que m'accorde avec condescendance mon patron), c'est m'acheter
ce livre-ci et
celui-là, surtout s'il a la grâce :
En clair, ce premier roman a la grâce. L'écriture en est celle d'un jeune homme ludique, doux et truculent à la fois. Lucide aussi, il sait déjà pas mal de la vie tout en gardant un imaginaire d'une grande fraîcheur.
Stephen Carrière a pris un sujet aussi vieux que le monde : la bataille des anciens contre les modernes. Mais cette guerre, il l'a fait éclater – et c'est là sa force – dans un huis clos, un vieux cirque qui, depuis trois générations, bien que sa toile rouge et jaune soit déchirée un peu partout, crapahute sans fin sur les mêmes routes de province.
