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    C'est jour de fête aujourd'hui !  On a droit à l'annonce du Goncourt et du Renaudot le même jour à la même heure ! On est loin des petites querelles de dates d'île y a deux ans.

    En même temps, cette année, il se sont démarqués en réussissant tous les deux le consternant coup d'éclat d'avoir les plus affligeantes des sélections de cette dernière décennie. En dehors des coups médiatiques (Houellebecq et François Weyergans, qui vit sur sa réputation de génie due à son précédent livre dont on a plus parlé à la sortie de Trois jours chez ma mère que du fameux Trois jours... ), seuls étaient sélectionnés des auteurs qui n'ont guère besoin du Goncourt pour avoir une réputation bien établie au sein de l'intelligentsia germanopratine (Nina Bouraoui, Lydie Salvayre).

    Donc, François Weyergans a eu le Goncourt pour la forme et Nina Bouraoui a piqué le Renaudot pour... euh... Nina Bouraoui ??!!!! C'est vraie qu'elle était très mimi à Campus à parler de sa psychanalise de pauvre petite magrébine déracinée (c'est fou ce qu'elle représentative de la communauté magrébine déracinée, celle-là), mais de là à lui donner un prix littéraire... Ah, vraiment je vous dis, les prix littéraires de nos jours, c'est plus ce que c'était. Que de la gueule. Au propre comme au figuré.  

    Remarquez je suis déçu, on m'avait dit que Houellebecq allait avoir le Goncourt, et j'avais déjà préparé mon petit discours On m'a cassé mon coup : de toute façon, ça ne change rien qu'il ne l'ait pas. Ce n'est certainenement pas l'obtention du prix Goncourt qui l'aurait fait rentrer dans l'Histoire : Céline ne l'a pas eu, Proust l'a eu et tout le monde l'a oublié.

    On est bien loin des deux magnifiques lueurs d'espoir de l'an dernier , l'ouvrage posthume d'Irène Némirovsky Suite Française pour le Renaudot et Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé pour le Goncourt, le plus étonnant des deux : une maison d'édition (Actes-Sud) qui tirait la langue au sérail Galligrasseuil, un auteur jeune et encore relativement peu connu, et en tout état de cause très éloigné des cliques germanopratines, et surtout, un bon auteur (et ça de la part des Goncourt, c'est suffisamment rare pour le souligner.).

    Mais au moins les jurés épuisés auront eu droit à un bon repas, et on est bien content pour eux.

    Moi qui ai dû me contenter d'un paquet de chips,  j'attendrais le Goncourt des Lycéens le 7 novembre : même d'une liste nulle comme celle de cette année, ils réussiront sans doute à trouver la seule perle du lot. Ils ne sont pas édités par Gallimard eux... (Ils avaient récompensé Laurent Gaudé bien avant la vraie Académie pour sont précédent roman : La mort du roi Tsongor)

    Ecrit par Heileen, à 13:27 dans la rubrique "Brèves".



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