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  • Retour en Grass

    Gunter Grass dans Le Monde. Il a en préparation une autobiographie qui ne devrait couvrir que la période d'avant la parution de son premier roman, Le tambour :

    " Une autobiographie écrite à ma façon, précise Grass, avec tout le scepticisme qui s'attache à l'exercice autobiographique. Ce qui s'est passé voilà cinquante ans, je le raconte tantôt comme ci, tantôt comme ça, selon les interlocuteurs, avec une palette de variations. Cette autobiographie est aussi une protestation comme la prétention à l'existence d'une seule vérité. Il y a plusieurs vérités ." Le livre couvrira ses jeunes années, depuis son enfance à Dantzig (aujourd'hui Gdansk, en Pologne) jusqu'à son séjour parisien à la fin des années 1950. "Après, ce n'est pas aussi intéressant. C'est connu. Mais ça m'a titillé d'écrire sur l'évolution d'un jeune homme qui a été soldat à 17 ans puis prisonnier, qui ensuite a cherché sa voie comme sculpteur avant d'entrer peu à peu en littérature."

    Son séjour parisien, c'était avenue d'Italie, où il a écrit Le tambour : il y un mois à peu près, Campus l'avait baladé là-bas (je les y ait croisé par hasard, lui et l'équipe de télé) pour faire une interview nostalgique d'à peine trois questions. Bonjour l'angoisse de l'auteur prit dans les serres de la télévision.

    Espérons qu'à la fête du livre d'Aix-en-Provence (avec en prime un blog mort) dont il est l'invité vedette ce week-end, on le laissera plus parler de ce qui lui tient vraiment à coeur, comme l'Allemagne de l'Est :

    "90 % de l'Est appartient à l'Ouest . C'est une expropriation terrible, dit-il, et beaucoup d'erreurs sont irréparables. L'Ouest n'a pas accepté la biographie des Allemands de l'Est, qui ont porté le poids le plus lourd de la défaite, alors que les Allemands ont commencé la guerre et l'ont perdue ensemble. A l'Est aussi, il y a eu une reconstruction qui, selon les critères occidentaux, n'a pas été particulièrement formidable, mais qui était tout de même une performance. Tout a été balayé parce que ça avait été fait sur le modèle est-allemand. C'est une arrogance occidentale que nous continuons de payer." [...]

    Ou les victimes allemandes du nazisme, sujet tabou entre tous, et qui lui a valu pas mal d'ennemis ces trois dernières années :

    Certains critiques de gauche ont reproché à Grass d'avoir, dans En crabe, présenté des Allemands, embarqués sur le paquebot Wilhelm-Gustloff qui fut envoyé par le fond par une torpille soviétique en janvier 1945, comme des victimes de la guerre, brisant ainsi un tabou de la gauche allemande. Grass assume : "Oui, des victimes de leur propre histoire, dit-il . La génération 68 ne voulait pas en entendre parler. A juste raison, elle a protesté contre la génération de ses pères qui s'était tue. Mais elle ne voulait pas non plus prendre en compte ce que cette génération, par sa propre faute certes ­ - c'est elle qui a porté Hitler au pouvoir ­ - avait souffert."
    Le rappel des souffrances des Allemands pendant la guerre et dans l'immédiat après-guerre avec les 12 à 14 millions de réfugiés expulsés de Pologne, des Sudètes ou de Prusse orientale, ne doit pas être un sujet interdit, sinon la droite l'accapare.

    Ecrit par Heileen, à 13:16 dans la rubrique "Littérature générale".



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