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    --> Encore...

    Shakespeare n'était pas tout à fait Shakespeare. Il était lui, mais ne pouvait être Shakespeare. Il n'avait ni l'éducation, ni l'intelligence, dit-on, de sa légende.

    Il ne pipait pas un mot de frenchie, et pourtant mettait dans le bouche de sa douce princesse de France dans Henri V des tas de mots qui sonnaient bien de chez nous.
    Il parlait comme la Reine Vierge qui parlait comme Shakespeare.
    Il était le prête-nom de Kit Marlowe après que celui-ci ne se soit hypothétiquement pas pris le couteau qu'il s'est pris dans l'oeil.

    Il est l'homme invisible. Shakespeare n'existe pas. Il n'a jamais existé. En tout cas, les universitaires anglais n'en démordront pas. Cela fait des décesnnies -- voir des siècles, ne soyont pas chiches de nos approximations, qu'ils essayent de prouver que Shakespeare, de son vrai nom Shakespeare, n'était qu'un pauvre imbécile de Stradford-Upon-Avon qui a réussi à se faire voler son nom par le plus grand génie de son temps, qui comble du vice a décidé de ne pas écrire sous son nom, mais sous l'improbable, l'incroyable, l'imprononçcable pseudonyme de Shakespeare. Rien que pour embêter les non-anglophones. La liste des avatars de Shakespeare est longue, très longue et inclue une Reine, qui n'en a pas demandé autant à la postéritté que de se faire prendre pour un chauve bedonnant. Comme la liste des suspects habituels n'était certainement pas assez longue, un nouveau venu venu vent se réclamer du titre tant convoité.

    Dommage pour vous, son nom ne vous dira rien. Pas de star au programme cette fois-ci : Sir Henry Neville n'était que politicien, que descendant du roi Edouard III. Vraiment pas de quoi en faire un fromage après Elizabeth I, Christopher Marlowe, Francis Bacon, et consorts.

    La preuve que c'était bien Shakespeare à la place de Shakespeare ? En tant qu'ambassadeur, il parlait évidemment le français. Mon dieu, mon Dieu, la non-existence de Shakespeare prouvée par la perfide Gaulle, c'est vraiment la fin du Saint Empire Brittannique tout entier.

    Via La République des Lettres

    Ecrit par Heileen, à 12:48 dans la rubrique "Littérature anglo-saxonne".



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