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  • Debout les morts
    «Un tel choix nous fait sortir de nos statuts, sauf que le livre est un très beau livre. Mais, quand même, il faut se souvenir que les prix sont faits pour promouvoir un écrivain. On n'est pas là pour rattraper les injustices des morts. Et pourquoi pas l'an prochain couronner un inédit d'Alexandre Dumas?», a déclaré lundi le secrétaire général du prix Renaudot, André Brincourt, exprimant son désaccord avec le choix du jury.

    Parce qu'il n'a pas bien compris en quoi consistait un ,jury (c'est la majorité qui l'emporte et ça ne se discute pas), le président du jury du Renaudot a décidé d'ouvrire bien grand sa gueule pour faire savoir à tout le monde que, non, lui il avait été sage, il n'avait pas voté pour le cadavre parce que ça ne se fait pas franchement, quoi, après tout on récompense le meilleur livre de l'année, c'est pas un concours du l'écrivain mort le plus populaire, bla bla bla...
    Oui mais voilà : le meilleur livre de l'année peut être un livre posthume, tant qu'il est inédit. Le meilleur écrivain de l'année peut être mort tant que le livre pour lequel il est jugé n'a jamais été publié. Ce n'est pas une question de statut des prix, c'est une question de fait. Pourquoi récompenser un mauvais livre d'un crétin télégénique bien vivant, quand on a un livre dix fois meilleur sous la main écrit par une morte ?
    Quand à savoir si les prix littéraires servent à promouvoir un auteur... Quand le Goncourt a récompensé Duras, 80 ans et quelques poussières, fin d'une carrière bien remplie, bien réussie, bien scandaleuse, est-ce que c'était pour la promouvoir ? Attendez deux secondes, que j'arrête de me tordre le ventre de rire. De toute façon, là, il n'y a pas à discuter : le Renaudot à Suite française d'Irène Némirovski va bien promouvoir un auteur dont l'oeuvre est encore trop injustement méconnue dans ce pays.

    Alors franchement, de quoi se plaint-on ?

    Ecrit par Heileen, à 14:50 dans la rubrique "Littérature générale".



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