Le Fémina a été décerné blabla. Il va au favoris blabla. Il récompense Hugo Hamilton pour Sang impur en meilleur livre étranger (en même temps, la sélection des livres étrangers, elle était sympa, mais elle cassait pas trois pattes à un canard).

Baste ! Cette année, ce n'est pas un Fémina comme les autres, nous a-t-on dit. C'est LE Fémina. Celui du centenaire. Alors le 7 décembre, ils vont nous fêter la vieille mamie en récompensant un mois plus tard leur gagnant autour de petits fours et de vieilles histoire de la guerre de 1870.

Sauf que je suis pas sûre qu'il y ai des raisons de fêter quoi que ce soit : ce prix avait été cré pour compenser la mysoginie du prix Goncourt composé exclusivement d'hommes. Mais au lieu de déterrer les pierres du jardin du voisin, ils auraient dû essayé de ne pas buter sur les leurs : depuis sa création, le Fémina n'a récompensé que 33 femmes.

Vraiment pas de quoi être fier.

Ecrit par Heileen, à 16:04 dans la rubrique "Brèves".

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