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Super I
  • Heileen, de mon faux nom,
  • 25 ans
  • la majorité de mes dents,
  • allergique à l'orthographe (ça va presque mieux en le mentionnant)
  • Le compte à rebours est lancé
  • : allez, soyez sympas, achetez-moi des trucs pour mon anniversaire...
  • Le meilleur du best of the top
  • Mon fil RSS que j'avais oublié de mettre (j'ai quand même déménagé pour ça !)
  • Parabole
    It's hardly a surprise that US writers should be so engaged. There are so many archetypal narratives in play. There is the Oedipal conflict of the son's rebellion against his father, the rejection of an old man's patrician internationalism. There is the tale of a usurping prince forced to fight to save his crown, and the drama of a forgotten war hero returning to remind the country of ancient 'values'. Then there is the thrill of a neck-and-neck horse race. Any one of these stories is enthralling. Wind them together and you have a saga of legend. As well as the story, there's a big idea - 'the idea of America'. Ever since 1776, America has been first and foremost a state of mind, expressed in the stirring prose of the Declaration of Independence. The 'idea of America' took a battering in the Bush-Gore election debacle of November 2000, but as the plot unfolded, that turned out to be just the hors d'oeuvre in history's feast. Since the millennium, the idea of America has been challenged as never before. Democratic outrage at the botch (or theft) of 2000, plus raw patriotic hysteria mixed with fear inspired by 9/11, are the two combustible emotions that fuel political arguments today.

    Not since Vietnam has the American Republic been stirred so powerfully to its core.


    Ca me fait presque mal de le dire, mais je suis d'accord avec cette vision de l'Amérique et de son conflit actuel. C'est une saga, mais comme toute saga, les héros son caricaturaux, et les enjeux manichéens.
    "L'idée de l'Amérique", non mais vraiment ! C'est peut-être ça, le grand problème américain : ils ne savent pas concilier leur idéal avec le 21ème siècle, c'est pour ça qu'ils savent pas accepter sa défaite.

    Le nouveau monde... Ca me fait penser à cette fable dans Momo de Mickael Ende : un jeune garçon a l'habitude de raconter des histoires au touristes, et une en particulier sur un ancien théâtre romain. D'après lui, il s'agissait d'un socle construit par un milliardaire pour premettre de construire un nouveau monde, une nouvelle planète n'accueillant que les meilleure choses de l'ancien monde, les meilleures personnes, etc. Mais bientôt, les habitants de ce nouveau monde ont décidé qu'ils avaient besoin de ceci, de cela, toutes choses absolument nécessaires, mais appartenant à l'ancien monde, puis les gens de l'ancien monde ont décidé qu'il n'y avait absolument aucune raison qu'ils ne profitent pas de ce monde parfait. Bientôt, le nouveau monde s'est mis à grossir, grossir, et l'ancien à rétrécir, rétrécir, jusqu'à disparaître totalement. Il ne resta bientôt plus comme souvenir de l'expérience que le socle. Le nouveau monde, lui, était en tout point conforme à l'ancien...
    Ecrit par Heileen, à 15:51 dans la rubrique "Les rubriques, des fois, c'est nul".



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