La maison d'édition Adcan vient de faire paraître "Le train de nulle part", un roman de 233 pages de Michel Thaler, qui est, assure-t-elle, "le premier livre sans verbe de la littérature française"."Ce challenge littéraire" peut intéresser des "curieux" ("vous n'avez jamais rien vu de semblable, rendez-vous compte par vous-mêmes!), des "amateurs de livre unique qu'il faut avoir dans sa bibliothèque" ainsi que des "amateurs de littérature", considère-t-elle.
"Car", fait-elle valoir, "cet OLNI -objet littéraire non identifié- est un livre qui étonne aussi par l'intérêt de l'histoire, malgré la difficulté du postulat de départ". A bord d'un train dont on ne sait ni d'où il vient, ni où il va, le narrateur fait des rencontres, brossant de nombreux "portraits au vitriol".
Se disant "amoureux de la face cachée des choses" et "passionné d'insolite et d'humour", Michel Thaler, qui est docteur en littérature, qualifie, dans sa préface, le verbe "d'envahisseur, dictateur, usurpateur de notre littérature depuis toujours!". Il a juste admis les participes passés à la forme adjectivale.

Bientôt, le roman sans mots, puis, bien sûr, on vous le promet depuis si longtemps, le livre sans livre.

(En fait, je suis juste en colère parce que cette conne n'a mis d'extrait nulle part sur internet. Franchement !)

Ecrit par Heileen, à 12:25 dans la rubrique "Laissez-moi me marrer".

Commenter...

Article précédent -- Article suivant

Commentaires :

naimposteur

12-05-04
à 21:38

Pourtant, « Au commencement était le Verbe… » c'est bien connu.

Sinon à part ça je ne vois pas ce que ça a d'original, la disparition a été publié en 1969.

Répondre à ce commentaire

Anonyme

10-09-04
à 11:49

Lien croisé

b-Iok : juin 2004 Archives : " Le train de nulle part comble un trou dans les challenges littéraires : le livre sans verbe. Et sans extraits, pour l'instant."

Répondre à ce commentaire

castor

10-09-04
à 17:49

Il faut bien avoir une idée...

Lorsqu'on veut passer au Guiness des records et que l'on n'arrive pas à cracher des noyaux de cerise suffisamment loin.

Répondre à ce commentaire

Chaanie

21-01-06
à 12:18

Et c'est révolutionnaire ça ?

Oui, je dirais que c'était audacieux quand Perec nous a offert la disparition. Là, ça sonne creux et oiseux. Et puis cette affirmation stupide de la dictature du verbe...

Répondre à ce commentaire

Modèle de mise en page par Milouse - Version XML atom