La Muselivre

Non seulement La Martinière fait mal son boulot (l'entreprise Volumen, nouvel organisme chargé de faire parvenir aux libraires les livres de toutes les maisons d'éditions distribiées par le Seuil, ce qui fait un bon paquet, a décidé que, non, finalement, elle allait plutôt se mettre en congés plutôt que de faire son boulot, c'était les vacances quand même, d'ailleurs, la rentrée littéraire tout le monde s'en fout), mais en plus il est d'une mauvaise foi absolument sidéranre :

«S'il y a des libraires qui se font des cheveux, qu'ils aillent chez le coiffeur !», s'exclame Hervé de La Martinière, exaspéré . «Nous avons peut-être été un peu dépassés par notre succès. Nous avons envoyé une lettre aux libraires pour nous en expliquer. Il est vrai que, sur les commandes du mois d'août, nous avons achoppé. Nous avons arrêté le suivi de ces retards pour nous mettre prioritairement à jour sur les nouveautés de la rentrée littéraire. Tout le monde l'a bien compris : il ne manque pas de libraires qui savent le tour de force que représente le changement que nous avons opéré. Actuellement, nos offices sont parfaitement à l'heure. Les réassorts ont encore deux ou trois jours de retard, mais c'est en train de se résorber.» Que certains libraires n'aient toujours pas reçu le Noëlle Châtelet, «aujourd'hui, ce n'est pas possible», dit, catégorique, le racheteur du Seuil. «Et je ne laisserai pas passer de telles allégations. D'ailleurs : le livre est passé numéro 1 aux ventes de l'Express, ça signifie bien qu'il est en place. Depuis début septembre, nous en avons sorti 23 852 exemplaires. Et 24 514 exemplaires d'Une vie française de Jean-Paul Dubois. C'est plutôt d'une spectaculaire réussite qu'il faut parler.»

Pire que mon patron, c'est possible ? J'hallucine...